Suite a des informations publiées sur wikileaks sur des tractations entre les ambassades norvégiennes et Iranienne « Lars » un jeune étudiant en art oriental antique ;qui était présent en Iran lors de la terrible répression du dimanche sanglant du 27 décembre 2009 a décidé de témoigner

Le Ministère des Affaires étrangères a finalement fini par protester plusieurs mois après contre le traitement que cet étudiant norvégien avait eu à subir, à l’ambassade iranienne à Oslo.

Il ressort que ce document publié dans la base de Wikileaks que le site du journal norvégien VG new a relayé et a diffusé au public. Est issu d’un document que l’ambassade des États-Unis à Oslo a renvoyé chez eux à Washington il, affirme maintenant que le ministère des Affaires étrangères norvégienne a examiné son récit qu’il juge totalement crédible, et décrit l’incident comme un témoignage de la « perversion institutionnalisée de la répression en l’Iran » ce document de wikileaks indiquait aussi des tractations passées entre les ambassades norvégiennes et iraniennes au sujet du cas de « Lars »

Video du témoignage de « Lars » visible ici

http://www.youtube.com/watch?v=bay4y2k4zF0

http://www.youtube.com/user/freedommessenger20

« Lars » un jeune étudiant norvégien a été arrêté et enlevé par la milice Bassidj’i en Iran lors des émeutes populaire de l’Achoura , celles du dimanche sanglant du 29 décembre 2009, l’affaire des tractation entre l’ambassade iranienne et la novége a l’époque relevée par wikileaks

« Lars » raconte comment il fut forcé d’assister, a ce massacre contre le peuple iranien commis par des bassidj’is, et les Nopo’s les voltigeurs anti émeutes motocyclistes

On comprend mieux pourquoi la Norvège était resté très prudente sur cette arrestation d’un de ces ressortissants en Iran, et qu’on n’ait pu apprendre la nouvelle qu’un an après par le biais de wikileaks

De nombreux iraniens en exil qui ont fui l’Iran après les soulèvements populaire et les massacres de l’Achoura du 27 Décembre 2009, ont demandés a ce que ce témoignage soit très largement diffusé, sur tout les réseaux de media libres, de nombreuse vidéos inédites des émeutes de l’Achoura en 2009 tournées a l’époque, sur des téléphones portables , sont depuis apparues sur le net , elle recoupent le témoignage de « Lars » , sur l’ampleur de la violence de la répression ,et des violences inouïes qui s’y déroulèrent, on a par ailleurs appris que les chauffeurs de la voiture de police anti émeutes , qui écrasèrent une jeune femme iranienne ce dimanche 27 décembre 2009 ont totalement étés blanchis, malgré les plaintes de la famille

Cette interview fut donné et transmise au journal norvégien VGnet après un rapport Wikileaks iran témoignage sur la répression de decembre 2009

transmis par Wikileaks c’est suite a la publication de ce rapport que« Lars » a pris la décision de témoigner

« Lars » est un jeune étudiant norvégien en art oriental antique, qui effectuait a l’époque un voyage d’études en Iran , ce n’était d’ailleurs pas son premier voyage dans ce pays . « Lars » n’avait jamais participé à aucune sorte de militantisme, ni n’avait jamais ouvertement critiqué en public auprès de ses amis étudiants Iranien le régime.

« Lars » déclare que le 27 décembre 2009 il fut arrêté en pleines émeutes de l’Achoura, et qu’il avait était obligé malgré lui de regarder impuissant et terrorisé des assassinats massifs et des cas de torture de manifestants,, menées par les milices iraniennes bassidj’is , lors du soulèvement à Téhéran de l’an dernier.

« Lars » commence ainsi sa déclaration , précisions « Lars » est un pseudonyme Amnesty international et VG news qui ont recueillis son témoignage, ont tenu a garder secrète son identité réelle par mesure d’anonymat et de sécurité

– « Lars » – « La seule chose que j’ai réussi a penser sur le moment quand ils m’ont arrêté, c’est quand ils commenceraient la torture avec moi et comment j’allais peut être en mourir »

Son histoire est reproduite dans un document dans la base de Wikileaks, de l’ambassade américaine à Oslo, relatant le témoignage qu’ils ont reçu du ministère norvégien des Affaires étrangères.

Par conséquent, « Lars » l’étudiant norvégien a accepté de donner sa première entrevue avec les médias sur ce qu’il a vécu 27 Décembre 2009 de l’année dernière, quand il a été arrêté et transporté dans un centre de détention, situé dans le centre de Téhéran.

– Comment j’ai vu des manifestants mourir

– « Lars » – « J’ai été un témoin oculaire direct de ces évenements, qui a pu observer que trois personnes avaient étés tuées devant moi par les miliciens bassidj’is . J’ai également pu regarder un bus ou pleins de gens ont été brûlés »,

– « Lars » a également raconté son histoire à Amnesty en Norvège, qui a publié certaines de ses parties dans un rapport critique sur La régression paru en Iran cet été.

Témoignage de« Lars »

– « Lars » : « l’année dernière. J’étais l’hôte d’amis étudiants iraniens dans une université de Téhéran de Novembre, le 27 Décembre, pendant la fête religieuse de l’Achoura, des manifestations avaient reprises déjà, plutôt dés l’automne, ce jour la j’étais dans un bus public dans le centre de Téhéran, lorsque le chauffeur s’est arrêté pour prendre trois manifestantes, sans doute pour leur venir en aide – Tout le monde savait qu’il y avait des troubles à Téhéran à l’époque, ce qui fait que j’avais utilisé et trouvé un autre itinéraire pour éviter de tomber dans les troubles ». la situation devient alors confuse et c’est la panique dans le bus.

– « Lars » Quelques secondes plus tard quelque chose a heurté le pare-brise. – Le bus a été pris d’assaut par des miliciens de la force paramilitaire du Bassidj’i, Qui ont aussitôt tapés sur les passagers avec des barres de fer et de matraques. Le sang coulait les gens hurlaient Identifié En tant qu’étranger, j’ai été contraint de quitter le bus et ils m’ont arrêté »

Derrière le siège ou il tentait de se cacher. Il a entendu crier les femmes, et d’où il était accroupi, il pouvait voir le sang sur le sol suite a la charge des bassidj’is

Puis un bassidj’i le remarque et crie « qui êtes vous
– « Lars » a répondu qu’il était norvégien et a été sorti de l’autobus et forcé de rester debout contre un mur

– « Lars » -« Ils ont parlé anglais avec moi parce qu’ils pensaient que je ne comprenais pas le persan. J’avais tellement peur que je ne pouvais pas répondre. J’avais déjà vu ce qu’ils avaient fait pour les autres passagers j’avait très peur qu’il me prenne pour un journaliste de la BBC ou pire un espion »

– « Lars » -« se retrouve donc arrêté par les bassidji’s ceux-ci, lui ont mis aussitôt une cagoule sur la tête et l’ont confié , à deux membres des voltigeurs anti emeutes a moto ,coincés entre ceux-ci, ils ont conduit a grande vitesse « Lars » a un carrefour, ou les troupes anti émeutes a moto (les nopo’s) et les bassdj’is se battaient difficilement contre des manifestants. Lorsqu’ils lui ont enlevé la cagoule c’était pour l’obliger à observer comment ils traitaient les manifestants, « Lars » a pu ainsi observer l’ampleur de la violence de la répression.

– « Lars »- « le Square était rempli de miliciens bassidj’is, et c’était de toute évidence, un endroit où ils retenaient des prisonniers. , un peu plus loin il avait aussi des démonstrations et des affrontements, dans les environs des poubelles étaient en feu , et plus loin les manifestants jetaient des cocktails Molotov sur les motards de la police »N

– Une manifestante Poignardé dans l’estomac « Regarde ce qu’on fait aux ennemis de dieux »

Une personne avec un masque de ski, que « Lars » perçu comme étant un commandant, l’a remis sous le contrôle de sa milice et à leurs jeunes membres. « Lars » a été placé sous les piliers d’un pont routier

– « Lars »-« Trois personnes qui avaient été faites prisonnières, ont étés amenées devant moi. Elles ont été fixées debout en face de moi ». L’un des des milicien a tenu fermement mon visage et lui à dit : « ici, vous allez voir comment ici nous traitons les Moharebeh »

(Les Ennemis de Dieu en persan Ndr).

« Lars » horrifié a ensuite pu voir par terre le cadavre d’une jeune femme qui s’était faite poignarder puis a vu des Bassidj’is , étirer les jambes d’un manifestant, et lui briser ensuite les rotules avec des matraques.

– « Lars »-« ils ont ensuite étiré et écarté les jambes d’un prisonnier, puis ont commencé à lui briser a coup de matraque les jambes et les rotules, j’ai vu aussi le corps d’une femme poignardée qui gisait par terre » À un moment donné, « Lars » a été obligé par les miliciens bassidj’is d’observer un autobus en flammes.

– « Lars »-« « Il y avait plein de personnes dans ce bus en flamme qui hurlaient, je n’ai aucune idée de combien elles étaient, j’ai juste pu voir qu’ une seule personne avait réussi à s’échapper par une fenêtre. Cette personne personne a tenté de s’échapper, mais je l’ai vu tomber de douleur aussitôt elle avait du être abattue »

Autant mourir ?

À ce moment la les bassidj’is lui on remit la cagoule sur la tète, horrifié « Lars » pouvait entendre et percevoir. Le bruit des cris et des appels au secours, et pire sentir l’odeur de la chair des être personnes qui mourraient brulées vives dans le bus ?

– « Lars »- « c’est difficile pour moi de me rappeler l’heure ou c’est arrivé, et l’ordre des événements. J’avais tellement peur que j’ai perdu la notion du temps »

« Lars » a aussi été témoin de deux autres meurtres : l’une était cette jeune femme qui a été renversé, et qui a eue à la tête écrasée par un véhicule de police anti émeutes. L’autre était un jeune garçon lui aussi écrasé par une voiture de Bassidj’is :

– « Lars »- « Il était debout devant le mur de la maison, et il a crié Mort au dictateur en persan. Quand une voiture de miliciens lui a foncé et poussé contre le mur d’une maison, elle a ensuite reculé en arrière et écrasé le jeune garçon contre le mur. Il s’est effondré sur le capot »

« Lars » estime que sa capture par la milice des bassidj’is aurait durée trois heures, avant que le commandant, très nerveux ne revienne, il a vérifié ses papiers d’identité effacé par les images de sa caméra lui a fait signe de loin avec un ordre bref : “Go”. « Casse-toi » et il a été ensuite suivi et raccompagné jusqu’à son domicile par un Bassdj’i celui-ci lui a ensuite offert a manger en chemin , a plusieurs reprises, le Bassidj’i lui dit et lui répète « Tu sais ce n’est pas le vrai Iran que tu a vu. Ce n’est pas juste » Lars encore sous le choc trouve la force de lui dire et de lui répondre « « Ce n’est pas le vrai Iran tu a raison, Je sais je connais et j’aime les iraniens »,

« Lars » a eue une chance énorme il n’était pas iranien et les bassid’is ont eus peur semble t’il des conséquences diplomatiques, s’ils l’avaient gardé prisonnier.« Lars » a aussi déclaré qu’il avait une chance inouïe que les bassdj’is ne l’ai pas frappé violement comme les autres manifestants.
– « Lars »- « Ils n’avaient pas grand-chose contre moi , sauf de me reprocher que j’avais été au mauvais endroit au mauvais moment. Je pense qu’ils ont du penser que ça allait entraîner des problèmes pour eux, si quelque chose était arrivé à moi en tant qu’étranger.- Ils avaient mon passeport qu’ils ont gardé, mais ils ont du vérifier que j’étais étudiant en art oriental antique ».

« Lars » toujours terrorisé es allé aussi vite qu’il le pouvait, loin de cette chambre de torture en plein air. Le soir même, il a appelé le numéro d’urgence de l’ambassade de Norvège

– « Lars »- « j’étais terrifié quand on m’a dit que l’ambassade était fermée jusqu’au 2 Janvier » Le jour où il a pu rejoindre l’ambassade de Norvège, il a raconté son histoire, et demandé de l’aide pour quitter le pays.

– « Lars »- « Mon passeport que le commandant des bassidj’is m’avait pris se retrouvait surement gardé par les autorités Iranienne, sans lui je ne pouvais pas quitter le pays. J’étais tellement terrifié que les semaines suivantes, j’ai à peine dormi la nuit, et que je me couchais habillé dans mon lit »

Dans un pays comme l’Iran on imagine, comment il était très dangereux de parler des épisodes dont Lars a été témoin.

– « Lars »- « Je ne pouvais parler à personne de ce qui s’était passé. La seule option que j’avais c’était de continuer de jouer le rôle de quelqu’un pour qui tout était normal, et de continuer à essayer de vivre comme d’habitude. Pendant toute cette période, je pouvais à peine me maintenir à flot, pour vivre j’ai juste mis mes souvenirs comme si je les avais mis dans un tiroir »

À la fin du mois de Janvier, Lars a obtenu le passeport, et a repris un vol pour Vienne et Copenhague pour revenir à Oslo. Puis il s’est complètement ensemble.

Le même jour ou « Lars » avait été arrêté en Iran le haut consul iranien à Oslo, Mohammed Reza Heydari, de l’asile politique était déjà en contact avec la Norvège c’et peut être par la et ces échanges diplomatique, relevés par wikileaks , que la situation s’est dénouée, et que « Lars » a pu quitter l’Iran in extremis.

Lars n’a pas voulu cependant que VG News décrive sa situation personnelle après son retour d’Iran en Janvier – sauf qu’on sait qu’il a eu une période très traumatisante dont il gardera des séquelles peut être toute sa vie, ses souvenirs le hantent et depuis il essaye d’oublier et de se reconstruire. le Secrétaire général d’Amnesty Norvège lui a déclaré

– Nous attachons le plus haut degré de confiance dans ce qu’il dit et les rapports transmis par wikileaks au journal Vg news . Elle coïncide avec ce qui s’est passé ce jour-là, et nous savons aussi que ce type d’événements se sont produits, nous avons de multiples sources. Il semble même très crédible, avec son histoire », a déclaré a-t-il déclaré a VG news

l’histoire peut être trouvée ici en anglais

http://www.freedomessenger.com/?p=19981

http://www.reedomessenger.com/?p=19909

Article du journal norvegien

http://www.vg.no/nyheter/utenriks/wikileaks/artikkel.ph…28247

Notes collectif solidarité iran paris

http://www.soliranparis.wordpress.com/

Le régime et la dictature ont reconnus officiellement ce jour du 27 décembre 2009 une vingtaine de victimes principalement a Téheran et le reste dans d’autres grande ville du pays, au vu des rapports qui nous parviennent petit a petit de nombreux sites de collectif de défense des droits humains il s’avère que le chiffre des victimes, pourrait être bien plus élevé que nous ne, le pensons actuellement