A propos des racines et des excroissances du négationnisme
Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeRacisme
Décrypter les lignes de force au moyen desquelles le négationnisme se diffuse, dessiner les contours d’une mouvance qui va bien au delà des négateurs assumés, est donc nécessaire ; nous essaierons ici de commencer ce travail en nous intéressant à deux schémas de pensée intrinsèques à la sphère négationniste et à ses soutiens, la soi-disant défense de la liberté d’expression et le relativisme.
« Je ne prends pas la défense de l’Allemagne. Je prends la défense de la vérité (…) »
C’est par ces mots que s’ouvre le premier pamphlet de littérature négationniste publié en France, Nuremberg ou la Terre Promise, en 1947.
A l’époque, peu de lecteurs prendront la phrase au sérieux, son auteur Maurice Bardèche, beau-frère de Brasillach ayant entamé depuis l’exécution de celui-ci une entreprise de réhabilitation du nazisme et de la collaboration française sans équivoque, qui l’amène immédiatement à se lier avec l’ensemble des nazis encore actifs dans l’Europe de l’immédiate après-guerre.
Soixante-dix ans après, cependant, la posture d’objectivité de Bardèche, aussi grotesque soit-elle, est adoptée par ses héritiers avec un immense succès.
Hormis Vincent Reynouard, qui se dit ouvertement néo-nazi, la plupart des négationnistes et tous leurs soutiens se prétendent totalement neutres vis à vis du nazisme, et même pour beaucoup ses opposants. Dans le débat public, le négationnisme ne s’impose pas par une défense ouverte de ses thèses ( de fait, très peu de gens parmi ceux qui défendent Faurisson connaissent les « arguments » qu’il invoque pour nier les chambres à gaz ), mais toujours par le biais de débats sur la liberté d’expression ou la liberté de recherche historique soi-disant opposée à la main mise de l’Etat sur l’Histoire qu’incarneraient les lois qui pénalisent l’expression des thèses négationnistes. Les négationnistes seraient des chercheurs de vérité.
C’est le long aboutissement d’un combat fasciste pour dépolitiser l’image du négationnisme. La dépolitisation est ce processus par lequel le négationnisme parvient à apparaître dans le débat public comme une idéologie ou une démarche historique ou militante pas forcément liée à l’extrême-droite.
Ce combat a commencé par la mise en avant de certains parcours plutôt que d’autres : ainsi Bardèche , premier négationniste publié avec un tirage d’importance est généralement mis au second plan des récits négationnistes sur l’histoire de leur courant.
Le père fondateur officiel, c’est Rassinier. Un Dieudonné avant l’heure, dans la construction du personnage, au moins. Rassinier est en effet systématiquement présenté comme l’antithèse du militant fasciste à la base : résistant , déporté, homme de gauche. Insoupçonnable, donc comme sera censé l’être Dieudonné, soixante-dix ans plus tard, parce qu’artiste, victime du racisme en tant que Noir et homme de gauche, lui aussi.
Si eux doutent, alors qu’objectivement ils n’ont aucune raison politique de le faire, bien au contraire, alors le doute serait permis…
De fait, l’histoire n’est pas celle-là, ni pour Rassinier, ni pour Dieudonné. Le Mensonge d’Ulysse, et les textes qui l’ont précédé révèlent bien d’autres préoccupations que celles de la vérité historique . Rassinier s’y attache au départ, non pas spécialement à nier la vérité de l’extermination des Juifs, mais à dénoncer ce qu’il estime être le comportement abject de ses compagnons de déportation, en premier lieu les communistes, qu’il déteste. Déjà Rassinier ment, notamment sur une anecdote, où il décrit le communiste allemand Ernst Thaelmann, plus tard assassiné par les nazis se comportant de manière odieuse et brutale. Il sera avéré par la suite que Thaelmann n’a pas pu croiser Rassinier au camp , où il n’était pas à la période ou Rassinier s’y trouvait.(1)
De même , à l’époque de la publication du Mensonge d’Ulysse, Rassinier a déjà un certain passif qui n’est pas exactement celui d’un militant de gauche : il a par exemple, avant sa participation à la Résistance, fait partie d’une revue collaborationniste. Après guerre , surtout, il vit extrêmement mal son éviction à la députation par un radical . A partir de là, il commence à produire des écrits à la rhétorique antisémite classique, sous couvert de dénonciation des « banquiers » et des « réseaux ».
Le père fondateur est donc bien moins insoupçonnable qu’on ne le dit. Comme Dieudonné, il glissait vers la rhétorique fasciste et antisémite, bien avant de rejoindre officiellement l’extrême-droite. Son négationnisme est un aboutissement politique , pas une quête de la vérité.
Il en va de même pour les suivants, dont Faurisson qui se fait arrêter, jeune homme, pour avoir apposé une plaque à la gloire du Maréchal Pétain.
D’ailleurs au départ personne ne doute que le négationnisme ne soit que l’une des stratégies fascistes de réhabilitation du passé nazi.
C’est de la gauche que viendra un apport inespéré, avec notamment l’affaire autour de la Vieille Taupe. C’est cet apport qui va permettre de fausser le débat.
Voilà tout un tas de militants qui vont tolérer pendant des années à leurs côtés des gens qui nient le génocide. Hormis quelques-uns , dont Pierre Guillaume, la plupart ne le nient pas ouvertement eux-mêmes, une bonne partie déclare même qu’il a bien existé. Mais que là n’est pas le débat ouvert par la propagande négationniste.
Le débat serait « la liberté d’expression » d’une part, le sens de l’Histoire d’autre part.
Pour une partie de l’ultra-gauche, la « répression » contre les négationnistes , la réaction de la « bourgeoisie » , de l’ « université bourgeoise »et des « médias dominants » à leur égard serait le symptôme d’un mal bien plus profond que le négationnisme : celui du capitalisme qui a cherché à ériger le génocide des Juifs en horreur absolue, le fascisme et le nazisme en repoussoir intégral pour faire passer à côté le capitalisme comme le meilleur des mondes possibles.
Par conséquent, il faudrait à tout prix défendre la liberté d’expression des négationnistes, même s’ils ont peut-être tort, car ce que le « système » attaque à travers eux, c’est la possibilité de remettre en cause l’horreur du capitalisme….dont le nazisme ne serait qu’un avatar sans réelle originalité.
C’est ainsi que le négationnisme gagne la bataille de la dépolitisation : même si à l’époque, la fraction venue de la gauche qui va soutenir les Faurisson et consorts est numériquement ultra-minoritaire, issue de courants extrêmement marginalisés à l’extrême-gauche, ce qui pouvait sembler anecdotique à la fin des années 70, est en réalité une graine empoisonnée dont la récolte interviendra bien plus tard, le temps que ses racines aient pris.
Ce qui a été semé à gauche, c’est l’idée que « le négationnisme posait de bonnes questions même s’il apportait de mauvaises réponses », et qu’il n’était donc pas seulement une stratégie néo-nazie.
Au début des années 80, Noam Chomsky, par exemple, écrit ceci
« Les tribunaux français ont maintenant condamné Faurisson pour avoir, entre autres vilenies, manqué à la « responsabilité » et à la « prudence » de l’historien, pour avoir négligé d’utiliser des documents probants, et avoir « laissé prendre en charge par autrui (!) son discours dans une intention d’apologie des crimes de guerre ou d’incitation à la « haine raciale ». Dans un déploiement de lâcheté morale, la cour prétend ensuite qu’elle ne restreint pas le droit pour l’historien de s’exprimer librement mais qu’elle punit seulement Faurisson pour en avoir usé. Par ce jugement honteux, on donne à l’État le droit de déterminer une vérité officielle (en dépit des protestations des juges) et de punir ceux qui sont coupables d’« irresponsabilité ». Si cela ne déclenche pas de protestations massives, ce sera un jour noir pour la France. »
Noam Chomsky, « Réponses inédites à mes détracteurs parisiens »,
Spartacus » n°128 (1984).
Contrairement à ce que tous ses défenseurs ont dit depuis, ce n’est pas la simple liberté d’expression pour tous, y compris les militants fascistes qui est défendue par Chomsky, le positionnement par rapport aux négationnistes va bien plus loin que cela.
Faurisson y est bien intronisé “historien”, et c’est bien le fait que ne lui soit pas reconnu ce statut, qu’il soit considéré comme un propagandiste du nazisme punissable par la loi qui constitue pour Chomsky un « jour noir pour la France ».
Chomsky emploie également une autre expression « vérité officielle », une des expressions préférées des négationnistes pour qualifier la réalité du génocide des Juifs.
Or, le génocide des Juifs et plus globalement les crimes nazis ne sont pas « une vérité officielle », ils sont la réalité. Que l’État reconnaisse le réel ne transforme pas celui-ci en « vérité officielle ». Il y a des mensonges d’État, il n’y pas de « vérité d’État ». Un État peut nier l’esclavage, et à ce moment, il devra être combattu par les historiens, mais le fait qu’un Etat interdise la négation de la réalité de l’esclavage, ne fait pas de celui-ci « une vérité officielle ».
Dès les années 80, donc, des militants de gauche et d’extrême-gauche tiennent un discours sur le négationnisme et les négationnistes qui va éminemment plus loin qu’une simple défense de la liberté d’expression pour tous.
Pouvait-il en être autrement ? Etait-il possible de prendre parti contre le principe même de la répression du négationnisme sans glisser d’une manière ou d’une autre ?
Il ne s’agit pas ici de salir ceux qui ont pris parti contre la loi Gayssot en jugeant qu’elle ne serait pas efficace, car c’est là un débat d’autant plus légitime que la prolifération des discours négationnistes n’a pas cessé depuis. Mais il importe de rappeler à ceux qui brandissent avec le plus grand culot un Vidal Naquet qui a toujours combattu fermement l’expression des discours négationnistes et a été une de leurs cibles , que celui-ci n’était évidemment pas forcément opposé à la poursuite des négationnistes au titre des lois antiracistes classiques préexistantes à la loi Gayssot.
Comme d’autres, il n’ a jamais exigé l’impunité totale pour les néo-nazis qui se prétendent historiens.
Il importe aussi de rappeler qu’il y avait bien d’autres choix possibles que ceux consistant, soit, à soutenir la répression étatique soit à défendre la « liberté » des nazis à répandre le nazisme. A commencer par celui de ne pas se préoccuper du sujet du tout, ce qui a été le cas de la plupart des militants au départ. Ou si l’on voulait à tout prix montrer que le négationnisme se combat par la véritable démarche historique et politique, s’en préoccuper , justement, et écrire sur le sujet. Or l’on cherchera en vain, dans la prose des défenseurs de la liberté d’expression d’un Faurisson ou d’un Reynouard, de Quadrupani à Bricmont , des textes sur le sujet , alors même que ces messieurs exigeaient ou exigent des autres un « contre-argumentaire » aux élucubrations sinistres des néo-nazis.
De fait, le discours défendant la liberté d’expression des négationnistes consiste donc à imposer non seulement de supporter le crachat permanent que constitue l’expression de ces thèses, mais également très souvent de leur apporter la contradiction .
Il aurait fallu, donc, que l’agenda des historiens et des militants se règle sur celui des faussaires et des nazis : c’est ce que dit explicitement Bricmont, une des références antisionistes contemporaines, dans un texte récent titré « Suggestion aux profs d’histoire ».
Selon lui, la seule démarche honnête de leur part, consisterait actuellement à « démonter une à une les assertions de Faurisson pour les réfuter : montrer que les documents dont il affirme qu’ils n’existent pas, en réalité existent, ou expliquer rationnellement pourquoi ils n’existent pas, analyser autrement que lui les documents qu’il exhibe, ou restituer dans leur contexte les phrases un peu étonnantes d’historiens anti-révisionnistes citées par Faurisson. »
Voila le visage du « débat libre et non faussé », qui serait soit-disant la seule revendication de tous ces personnages issus de la gauche, qui se prétendent totalement neutres dans leur rapport au négationnisme : celui d’une totale soumission des non-fascistes aux exigences des fascistes concernant la manière de faire l’Histoire. A chaque nouvelle provocation déguisée sous la « démarche historique », historiens, professeurs et antifascistes auraient à répondre sérieusement.
Voila à quoi aboutit le soi-disant combat pour la liberté d’expression : pas étonnant dans ces conditions que les plus stratégiques des négationnistes considèrent que leur victoire ne passe pas forcement par la prise de parti ouverte a l’égard de leurs thèses, mais par la simple reconnaissance du droit à les exprimer .
Pierre Guillaume écrivait ceci, dans cette lettre ouverte a une chroniqueuse de Rivarol, journal de l’extrême-droite antisémite, à propos d’un article où celle-ci critique Chomsky, qui , selon elle, ne serait pas allé bien loin dans son soutien à Faurisson ou à Reynouard .
« En soulevant le problème de cette manière, qui prenait les belles âmes a contre-pied, et en rappelant les principes élémentaires de la liberté d’expression, Chomsky fournissait, clef en main, à Faurisson et aux révisionnistes, un bastion d’autant plus inexpugnable que les principes qu’il rappelait étaient élémentaires. Ce rappel faisait éclater d’un seul coup l’évidence. Si des principes aussi élémentaires avaient besoin d’être rappelés, c’était bien la preuve que l’on avait quitté, en cette affaire, le domaine de la connaissance rationnelle et scientifique, où l’on confronte des arguments et où tout est discutable. On était entre subrepticement dans le domaine du dogme, de la religion, de la connaissance métaphysique de vérités indiscutables… alliées a la censure et a la répression. »
Un peu plus loin dans cette défense de Chomsky accusé par l’extrême-droite traditionnelle de Rivarol de ne pas aller assez loin, Guillaume ajoute :
“Il résulte de cette situation qu’un affrontement portant sur la liberté d’expression pourrait aboutir, à la condition expresse que ce rétablissement n’apparaisse pas trop évidemment comme une étape vers le triomphe des thèses révisionnistes. Par contre un affrontement portant sur l’existence de dieu, dans le rapport des forces actuel, ne peut aboutir qu’a la défaite des révisionnistes et a l’aggravation de la répression qu’ils subissent.
C’est ainsi. Les choses étant ce qu’elles sont et le monde ce que nous savons, il faut qu’une partie des forces qui sont mûres pour engager un combat contre la censure puissent penser, ou affecter de penser, qu’elles contribuent ainsi à retirer leur meilleur argument rhétorique aux révisionnistes !”
Aux Bricmont et aux Chomsky qui se croient autorisés a faire injonction aux historiens de démonter les argumentations délirantes de fascistes qui n’ont jamais été historiens à propos du génocide commis par les nazis, on ne peut que conseiller de commencer par répondre plutôt à ce petit précis de stratégie politique , qui les décrit pour ce qu’ils sont objectivement : au mieux de pauvres abrutis , idiots au service du négationnisme, au pire des antisémites qui ne l’assument pas publiquement, mais n’en propagent pas moins le mal. Et ce d’autant plus que Pierre Guillaume est bien, pour le coup et exceptionnellement, un expert du sujet qu’il aborde dans ces lignes : lui, n’est pas issu des sphères de l’extrême-droite, mais de celles de la partie de l’ultra-gauche où prit naissance ce qui est une des formes pernicieuses du négationnisme, ce qui est devenu en France, son expression la plus répandue : le relativisme relatif au génocide et au nazisme.
En définitive, la répression contre le négationnisme devient déjà dans le discours des défenseurs de la liberté à l’exprimer , le symptôme visible d’une attaque de l’appareil d’État contre « les vérités non-officielles ».
Déja le négationnisme en soi est donc présenté au pire comme un moindre mal face au « mal réel », dont les contours sont définis assez vaguement par certains, plus précisément par d’autres : en effet, pour une partie de l’ultra-gauche, une des grandes catastrophes théoriques et pratiques pour le mouvement révolutionnaire, c’est l’antifascisme.
Nombre de courants anti-staliniens développent une critique de la Résistance, du Front Populaire avant , et de l’union entre le PC et la bourgeoisie française au sortir de la seconde guerre mondiale. La plupart des courants révolutionnaires, également, ne se privent pas de dénoncer les collusions et le laisser-faire des démocraties d’avant guerre face au nazisme, comme ils continuent bien évidemment à dénoncer et à critiquer le capitalisme et ses horreurs après-guerre, et à pointer les insuffisances, et les complaisances de certaines formes d’antifascisme vis à vis de la social démocratie. Pour autant, pour l’immense majorité des militants, ceci ne remet absolument pas en cause, ni la spécificité du nazisme, et à l’intérieur même de son histoire la spécificité du génocide des juifs, dans l’intention comme dans sa réalisation effective.
Mais la petite cohorte des défenseurs de la liberté de Faurisson et des autres aura cependant une postérité inespérée : à l’aube des années 80, elle a introduit le négationnisme dans l’extrême-gauche, et initié un discours culpabilisateur vis à vis des militants qui le combattent.
Trente ans plus tard, en effet, designer les antifascistes comme des collaborateurs conscients ou inconscients de l’État et des capitalistes est presque devenu une banalité à l’extrême-gauche.
Ironie ou leçon de l’histoire, pour les libertaires et les ultra-gauchistes des années 80 qui pensaient démasquer notamment l’alliance entre les capitalistes du bloc de l’ouest et les pays du bloc de l’est faite autour de l’ « idéologie de la résistance », leurs arguments visant à relativiser la spécificité du nazisme sont aujourd’hui repris par des courants qui, à nouveau, soutiennent que la révolution mondiale passe par le soutien à des dictatures sanglantes comme l’Iran ou à de tristes parodies de régimes « socialistes » comme le Venezuela de Chavez.
Comment en est-on arrive là ? Sans doute en partie à cause d’une obsession partagée par de nombreux courants du mouvement révolutionnaire, liée au sentiment de défaite face à la social-démocratie et à la gauche de gouvernement. Dans une certaine pensée d’extrême-gauche, l’échec de la révolution sociale tient avant tout au fait que les prolétaires auraient été trompés par les courants réformistes et se seraient fait une illusion mortelle sur les régimes démocratiques.
Dans cette pensée-la, démasquer la démocratie, montrer « son vrai visage » devient le remède magique, le déclencheur de la révolution : si les prolétaires voient que la démocratie est horrible, alors ils iront vers la solution révolutionnaire.
Ces courants ont des 1945 la même analyse, le même espoir en ce qui concerne le stalinisme et les pays dit « communistes ».
Le problème de la fraction qui va basculer dans le soutien partiel ou total au négationnisme, et plus globalement chez tous ceux qui vont designer l’antifascisme comme un ennemi de la révolution, est que la critique de la démocratie va vite passer par la diabolisation irrationnelle de la démocratie. Puisque l’on doit montrer au prolétariat que le communisme d’État et la démocratie occidentale sont les ennemis à abattre, et puisque ce sont ces deux types de régimes qui ont de fait mis le nazisme et le fascisme à terre, alors présenter comme une victoire la défaite du nazisme et du fascisme est forcement contre-révolutionnaire.
Dans ces conditions, il faut alors démontrer que nazisme et fascisme n’étaient finalement pas pires que communisme et démocratie.
Ceci était déjà le sens du « témoignage » de Rassinier sur les camps, qui vise à démontrer que les détenus communistes ne vaudraient finalement pas mieux que leur bourreau SS.
Comment ce « témoignage » classé à gauche n’aurait-il pas retenu l’attention de Bardèche le néo-nazi qui des la fin de la guerre entame la réhabilitation du régime nazi, non pas en niant totalement ses crimes, mais en prétendant qu’aucun d’entre eux n’est différent de ceux commis par les armées alliées ?
Et de ce temps-là jusqu’à aujourd’hui, la diffusion du négationnisme passera d’abord par la relativisation non seulement des crimes nazis, mais aussi par celle du régime nazi.
Le procédé utilisé jusqu’à la nausée est simple : détacher le crime du mobile et des conditions de sa réalisation. Aligner les massacres, les actes de tortures, d’emprisonnement , de travail forcé, commis effectivement par tous les régimes capitalistes ou liés à l’URSS. Égrener le décompte des morts, par millions, de famine et d’épidémies qui auraient pu être évitées avec la simple réduction des inégalités sociales. Et puis affirmer que l’histoire n’est qu’une longue litanie de sang et de morts et de misère, et que pour la victime, de toute façon condamnée, peu importe le motif de la condamnation.
Sur les réseaux sociaux, cela donne ces raccourcis censés être exemplaires et faire taire immédiatement le contradicteurs : « la vie d’un juif mort à Auschwitz vaut-elle plus que celle d’un africain mort du paludisme ? ( ou d’un palestinien bombardé a Gaza, ou d’un prisonnier mort de faim au goulag, ou d’un vietnamien brûlé au napalm…).
Mais si tout se vaut, alors rien ne vaut…
Le nazisme, la planification intentionnelle de l’extermination d’une partie des habitants d’un continent en fonction de leur appartenance supposée à une catégorie ethnique et/ou culturelle et la mise en œuvre industrialisée de cette extermination est pourtant bien quelque chose de spécifique historiquement.
Ce « quelque chose » n’a pas fini d’être analysé soixante-dix ans après. Les controverses historiques et politiques sur ses causes, sur l’origine des régimes fascistes, comme sur leur nature et leur évolution ne sont pas tranchées.
La question des réactions ou des non-réactions des démocraties occidentales de l’époque comme du régime soviétique est également un enjeu de débats.
Et ces débats bien évidemment concernent aussi le mouvement ouvrier et ses tendances révolutionnaires : penser que l’extermination planifiée d’une partie de l’humanité ne constitue pas un évènement particulier et essentiel dans l’histoire du capitalisme et de la lutte des classes, qu’il s’agit là au fond d’un évènement comme un autre, relève au mieux de la démence.
Serge Quadrupani dit tranquillement des années après , à propos de l’état d’esprit qui était celui de ses camarades au milieu des années 70
« A la Vieille Taupe n°1, le nazisme et le génocide étaient très loin d’être au centre de nos préoccupations. Nous étions principalement occupés à déchiffrer les signes d’une révolution qui tardait à venir, et à dénoncer les forces contre-révolutionnaires du passé et du présent, au premier rang desquels les staliniens et la social-democratie. »
La phrase est claire : le nazisme et l’idéologie qu’il portait ne faisaient pas partie des forces contre révolutionnaires du passé et du présent à dénoncer, ou du moins étaient anecdotiques comparées à d’autres. Dans ce contexte, explique Quadrupani , certes Faurisson est un peu dérangeant : « Ses manières de comptable des cadavres et ses ricanements sur les récits des rescapés nous avaient fait sentir, en dehors même de tout le reste, que cet individu n’avait pas la même attitude que nous devant la saloperie du monde. » .mais « Néanmoins, nous avons, un moment, continué à le traiter comme un hurluberlu qui, malgré tout, avait peut-être mis le doigt sur des failles de l’histoire officielle. ».
Le « tout » du terrible « malgré tout » de Quadrunani et de ses amis , c’est « juste » la négation du génocide, et le « ricanement » antisémite devant le récit des survivants….
Il est vrai que Faurisson n’a pas la même attitude que Quadrupani devant la saloperie du « monde ». Négationniste assumé, il prétend lui que l’extermination planifiée n’a pas existé, et à travers ce mensonge, au moins, le vieux néo-nazi dit-il quelque chose en filigrane, accorde-t-il une certaine spécificité au génocide, une certaine importance en voulant en exonérer les nazis.
Le relativisme d’une ultra gauche qui finit tardivement par condamner la négation avérée du génocide va finalement encore plus loin, en ce début des années 80, dans « La banquise », au travers de la comparaison restée célèbre entre le numéro de sécurité sociale et celui inscrit sur la peau des déportés, le second étant d’une certaine manière moins grave que le premier.
” Mis en fiches et cartes par la sécurité sociale et tous les organismes étatiques et para-étatiques, l’homme moderne juge particulièrement barbare le numéro tatoue sur le bras des déportés. Il est pourtant plus facile de s’arracher un lambeau de peau que de détruire un ordinateur “
Délire absolu, posture littéraire provocatrice et non-réfléchie ou conviction profonde, peu importe. La question de ce qui pouvait bien animer quelques militants pour qu’ils en arrivent à se prétendre communistes en trouvant une conquête ouvrière comme l’accès aux soins , avec ses lacunes et ses défauts, plus grave qu’un génocide n’aurait absolument aucun intérêt s’ils n’avaient eu aucune postérité .
Malheureusement, ce relativisme obscène est aujourd’hui presque la norme dans des cercles bien plus vastes : non seulement la comparaison de tout et n’importe quoi avec le génocide des juifs est devenue chose courante à gauche, ou il faut, absolument, par exemple que chaque mesure prise contre les étrangers soit comparée avec Vichy et le nazisme, comme si elle ne pouvait être horrible et critiquable en soi.
Mais aussi et surtout, le relativisme relatif aux crimes du passé n’a pas abouti à une prise de conscience plus grande de ceux du présent : il n’a pas amené les masses à « démasquer » la démocratie parlementaire et bourgeoise, mais il permet chaque jour par contre de légitimer les crimes de sanguinaires dictatures.
Ces dernières années, une bonne partie des militants d’extrême-gauche, rouges, noirs , verts et même roses ont trouvé peu dérangeant voire utile de manifester pour la Palestine, ou contre les guerres impérialistes aux côtes de religieux intégristes, de fascistes à peine masqués, de partisans du gouvernement syrien ou iranien.
A l’inverse, et pour le malheur des prolétaires syriens, lybiens ou iraniens, par exemple, le « soutien » le plus timoré, le plus dénué d’actes, de quelque démocratie occidentale, que ce soit à une révolte ou à une révolution visant à renverser un dictateur suffit à beaucoup pour immédiatement considérer que la cause est « bien louche » et qu’elle ne peut que “faire-le-jeu-du-capitalisme-en-masquant-les-vrais-problèmes.”
Mais contrairement à ce que pensent les tenants sincère du relativisme, dire que tous les crimes se valent , ce n’est pas valoriser les victimes du capitalisme, c’est au contraire également les banaliser. Si tout se vaut, alors rien ne vaut, et aucun combat n’a plus de sens.
Ne reste que l’absolue soumission devant la force brutale et dominatrice comme moteur de l’histoire, absolue soumission qui est bien celle des héritiers gauchistes du relativisme , fascinés par ces dictatures sanglantes qui ont à leurs yeux le « mérite » de menacer ces démocraties où leur révolution fantasmée n’a pas eu lieu.
Dans les années 90, lorsqu’enfin, fut posé publiquement le problème de la collusion entre des militants révolutionnaires de gauche et les milieux négationnistes , deux facteurs empêchèrent de fait de crever l’abcès qui a macéré depuis , aboutissant aujourd’hui à l’existence de nouvelles collusions, à la formation d’un vaste courant animé par de nombreux militants venus de la gauche dans le sillage de Dieudonne , par des néo-nazis revendiqués et par des soutiens des dictatures iraniennes, russes ou vénézuéliennes.
Le premier est factuel : dans le sauve qui peut général, chacun , dans les milieux concernés, s’empressa de minimiser ses propres responsabilités en pointant celles du voisin. Certes on avait tenu des propos ignobles, mais on n’avait pas rencontré physiquement Faurisson, bien sûr, on avait dit dans La Banquise des ignominies tout a fait comparables à celles qui se disaient dans La Guerre sociale, mais il n’était pas avéré qu’on eut participé au journal La Guerre Sociale avec les négationnistes assumés…Des dizaines d’années plus tard, le même type d’arguties aura lieu à propos du copinage avec Dieudonné, la plupart des concernés postdatant de plusieurs années le début de la dérive antisémite de l’humoriste.
En tout état de cause, le débat sur le négationnisme dans les années 80 et 90 tourna surtout autour de la négation ouverte des chambres à gaz : finalement tant qu’on n’avait pas franchi ce cap là, devant plusieurs témoins et de manière répétée, l’honneur s’avérait à peu près sauf, des lors qu’on consentait à s’excuser de quelques excès , qu’on avait après tout commis « pour la bonne cause ».
Que cette orientation du débat ait permis à quelques raclures de poursuivre leur petite carrière littéraire ou militante n’est pas le plus grave, dans un monde où Faurisson monte sur la scène du Zenith de Paris, devant des milliers de personnes.
Le principal problème réside dans le fait que la réduction ab faurissonem du négationnisme permet encore aujourd’hui à ses thuriféraires et soutiens de voir leur discours minimisé : pour beaucoup de gens, le négationnisme se réduit à l’acte réitéré de nier ouvertement la réalité même du génocide, et la sphère négationniste est circonscrite alors aux quelques-uns qui se livrent à ces actes.
C’est pourtant essentiellement au travers de la stratégie de présentation du négationnisme comme une thèse historique qui devrait non seulement pouvoir être exprimée mais aussi considérée comme digne d’être prise en compte dans le débat, et au travers des discours relativistes sur ce qu’est un génocide, sur ce qu’est l’idéologie nazie que le négationnisme se répand .
Et sa diffusion n’est pas seulement un crachat contre les victimes passées, une oppression antisémite intolérable, mais aussi une arme de propagande massive au service des nouveaux fascistes et des dictatures les plus sanglantes.
(1)
http://www.phdn.org/negation/rassinier/deportation.html
source :
Les conspis-anticonspis poursuivent inlassablement leur chasse aux ennemis de substitution pour éviter au pouvoir le moindre désagrément. Cette obsession devient tellement pathologique qu’elle est contre-productive, mais le propre de l’obsession n’est-il pas d’être irrationnelle ?
Il est bon de voir ce qui se cache derrière cette chasse aux sorcières, dont les buts sont transparents et les projets avoués :
Contre leur liberté d’expression
http://luftmenschen.over-blog.com/article-contre-leur-l….html
« La « liberté d’expression » doit être détruite, au même titre que toutes les libertés bourgeoises »
« Reconnaître à nos ennemis le droit de s’exprimer, c’est leur reconnaitre le droit de gagner la bataille : car les mots sont des armes mortelles. »
« Les soldats perdus de l’extrême gauche qui défendent la liberté d’expression des fascistes sont des soldats quand même, au service des généraux de l’extrême droite. »
« Etre liberticide c’est une nécessité, faire fermer leur gueule aux fascistes une priorité vitale. »
Naturellement, la désignation des « fascistes » est du ressort des nouveaux inquisiteurs, qui sont à la fois juges, procureurs, jurés et exécuteurs.
On retrouve ce texte magnifique dans le réseau habituel des nouveaux conspis-obsédés, y compris Indymedia.
http://paris.indymedia.org/spip.php?article6488
Et personne ne s’est demandé comment un truc aussi énorme n’aurait suscité AUCUN commentaire ? C’est le début de ce qu’ils nous préparent et cherchent à généraliser dans un milieu qu’ils ne contrôlent pas encore.
Si le confusionnisme ambiant vous interpelle, si vous ne savez plus très bien où vous situer dans le panel actuel des idéologies et théories diverses. Si vous reconnaissez une valeur de vérité à certaines recherches effectuées par certains de ceux qui sont aujourd’hui stigmatisés dans un monstrueux amalgame sous l’appellation disqualifiante de “conspirationistes”, je vous suggère d’aller lire le texte du site Conspis hors de nos vi[ll]es sous le titre “Contre leur liberté d’expression”. Au moins en ce qui concerne l’idéologie que véhicule ce site, vous ne pourrez plus avoir aucun doute… après à chacun de savoir…
Pour moi c’est limpide mais je ne l’exprimerai pas ici. D’une part parce que comme beaucoup d’entre nous je suis interpellée par les hybridations théoriques actuelles, que je voudrais voir plus clair avant de m’exprimer à ce sujet si j’en ressens encore le besoin. D’autre part parce que contrairement aux auteurs de ce site, je défends le droit pour chacun de se forger son opinion. Que je suis intimement persuadée et toujours d’avantage que si un nouveau monde doit naître des cendres de celui-ci, si ce monde doit ouvrir la porte à l’épanouissement de chacun et à la fin du gaspillage éhonté du potentiel créatif heureux de l’humanité, cela ne se passera pas par des mots mais par des actions collectives…. et que les opinions auront alors moins d’importance que ce qui sera réaliser ensemble… des lieux pour habiter le monde.
L’article est plutôt long et assez chiant pour qui se passe de verbiage théorique, mais la fin annonce clairement la couleur et permet de lever un peu du voile de confusion qui brouille les pistes et les idées.
http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-contre-to….html
Ce qu’Acrimed disait déjà des médias français par rapport à Chomsky demande aujourd’hui à être étendu aux nouveaux medias « anticonspirationnistes » de droite ou de gauche, comme Conspiracy Watch ou Conspis hors de nos vi[ll]es.
Noam Chomsky et les médias français
« La pensée de Noam Chomsky est interdite de débat – du débat qu’elle mérite – dans les médias français. Comme si nous n’avions le choix qu’entre l’idolâtrie et la calomnie. Petit mémento de la bêtise ordinaire de certains seigneurs des médias (Acrimed).
Noam Chomsky, linguiste américain professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology), et, selon les propres mots d’Alain Finkielkraut, « l’intellectuel planétaire le plus populaire » [1], n’est pas exactement la coqueluche des journalistes ou des intellectuels français, c’est le moins que l’on puisse dire.
Depuis une vingtaine d’années, ils ne parlent jamais de son œuvre, qui occupe pourtant (ou peut-être précisément parce qu’elle occupe) une place fondamentale dans la pensée critique moderne. Et les rares fois où son nom est évoqué, c’est pour ressasser encore et toujours les mêmes calomnies effarantes de bêtise et de malhonnêteté [2]. Tout en lui refusant, bien entendu, le droit de répondre librement à ces accusations [3].
Le Figaro , Libération, Le Monde, Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Alain-Gérard Slama, Jacques Attali, André Glucksmann, Philippe Val et bien d’autres, se sont ainsi époumonés à de nombreuses reprises [4], pour condamner les idées répugnantes qu’ils lui prêtent avec une mauvaise foi consternante.
Tout cela est pourtant connu et limpide pour toute personne qui s’est donné la peine de lire ses écrits, et qui est portée dans son travail de journaliste, ou d’intellectuel, par un minimum de rigueur et d’honnêteté. […]
La théorie du complot
Il n’a pas plus défendu ou propagé une « vulgate conspirationniste », contrairement à ce que laissent entendre là aussi, Philippe Corcuff, ou Daniel Schneidermann [7], sans doute soucieux, comme Alain Finkielkraut, que les citoyens s’en tiennent à « ce qui apparaît » [8].
Il n’a cessé, bien au contraire, de rabâcher que « rien n’est plus éloigné de ce [qu’il dit] que l’idée de conspiration » [9]. « L’idée qu’il y aurait une cabale organisée au plus haut niveau dans un pays comme les États-Unis est complètement idiote. Cela voudrait dire que cela se passe comme en Union Soviétique. C’est totalement différent, et c’est précisément pourquoi je dis exactement l’inverse » [10].
L’inverse étant, en l’occurrence, un « système de “marché dirigé” » [11], où l’information est un produit, que les médias, fonctionnant sur le même modèle que n’importe quelle société commerciale, cherchent à écouler sur un marché.
Les exigences de profit et de rentabilité communes à toute entreprise commerciale entraînent, en plus des pressions politiques, un ensemble de contraintes structurelles, et notamment, une triple dépendance des médias, à l’égard de leurs propriétaires, de leurs annonceurs, et de leurs sources d’information, la rentabilité limitant la possibilité d’investigations personnelles.
De toutes ces contraintes, découle logiquement une certaine orientation de l’information, dans sa forme et dans son contenu, et la sélection préférentielle d’un personnel en phase avec ces principes.
« Ce n’est pas une conspiration mais une analyse institutionnelle », conclut le plus naturellement du monde, Noam Chomsky. Et on se demande comment une évidence si limpide peut échapper à tous ces « grands esprits »…
Quant à la méfiance envers « ce qui apparaît », qui irrite tant Alain Finkielkraut, chez moi, cela s’appelle tout simplement garder un esprit critique. […]
Voir la suite :
http://www.acrimed.org/article1416.html
Dis nous ce que tu mets en liens sur ta page on te dira ce que tu est
La page de liens du blog de Anne Wolf ou comment se faire passer pour alter en faisant vrai portail d’extrême droite, on trouve pèle mêle le site pro Kadhafi “la voix de la Lybie” de la négationniste Ginette Skandrani, mondialisation.ca du fêlé chossudowki, la bande de tarés de Reopen911, le blog “panier de crabe” d’un natio de l’Upr, le fralé conspi serge adam, free spirit un blog soralien complétement siphonné.
Ha ben d’accord c’est du propre
Les antifas qui parlent des relations des autres feraient bien de balayer devant leur porte. Des ultra-staliniens aux anarcho-sionistes, en passant par les conspirationnistes, ça rassemble tous ceux dont le seul point commun (mais essentiel) est de s’attaquer à des ennemis de substitution pour ne pas affronter le pouvoir en place. Laissons-les s’expliquer :
« à l’extrême-gauche, presque personne ne parle de l’antisémitisme de manière systématique, profonde, scientifique.
Les contre-exemples se comptent sur les doigts de la main : Hapoel et l’Action Antifasciste évidemment, les marxistes-léninistes-maoïstes du PCMLM, les anarcho-syndicalistes de la CNT-AIT, la revue Ni Patries Ni Frontières, le blog Luftmenschen, et la revue Non Fides qui n’existe plus. Mais aussi l’association Mémorial 98 (qui n’est malheureusement pas d’extrême-gauche), et des individus par ci par là, souvent des anarchistes. »
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…edia/
Mais qui sont ces dangereux « antisémites », « négationnistes » et autres « confusionnistes » contre lesquels il faudrait mobiliser toutes nos forces à la place de s’affronter au pouvoir et à l’Etat ?
On les voit apparaître au fil des articles et des commentaires de ces brillants représentants de la lutte « antifasciste », dans leurs sites respectifs et de plus en plus systématiquement sur Indymedia : Ferrat, Bensaïd, Chomsky, Bricmont, l’UJFP, Le Grand Soir, Bellaciao, Les Indigènes de la République, Capjpo, Fakir, l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre…
Tout le monde a bien compris que c’est eux qui sont visés en réalité, comme dans cet article honteux sur Chomsky, bien plus que Le Pen, Soral ou Faurisson, qui ne servent qu’à entretenir l’amalgame.
CQFD, LMSI ou Acrimed seraient donc des sites douteux, au même titre que Anne Machin ? A voir :
CHOMSKY À L’ÉCRAN
http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1772
Chomsky dans le 9-3
http://lmsi.net/Chomsky-dans-le-9-3
Les antifas qui parlent des relations des autres feraient bien de balayer devant leur porte. Des ultra-staliniens aux anarcho-sionistes, en passant par les conspirationnistes, ça rassemble tous ceux dont le seul point commun (mais essentiel) est de s’attaquer à des ennemis de substitution pour ne pas affronter le pouvoir en place. Laissons-les s’expliquer :
« à l’extrême-gauche, presque personne ne parle de l’antisémitisme de manière systématique, profonde, scientifique.
Les contre-exemples se comptent sur les doigts de la main : Hapoel et l’Action Antifasciste évidemment, les marxistes-léninistes-maoïstes du PCMLM, les anarcho-syndicalistes de la CNT-AIT, la revue Ni Patries Ni Frontières, le blog Luftmenschen, et la revue Non Fides qui n’existe plus. Mais aussi l’association Mémorial 98 (qui n’est malheureusement pas d’extrême-gauche), et des individus par ci par là, souvent des anarchistes. »
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…edia/
Mais qui sont ces dangereux « antisémites », « négationnistes » et autres « confusionnistes » contre lesquels il faudrait mobiliser toutes nos forces à la place de s’affronter au pouvoir et à l’Etat ?
On les voit apparaître au fil des articles et des commentaires de ces brillants représentants de la lutte « antifasciste », dans leurs sites respectifs et de plus en plus systématiquement sur Indymedia : Ferrat, Bensaïd, Chomsky, Bricmont, l’UJFP, Le Grand Soir, Bellaciao, Les Indigènes de la République, Capjpo, Fakir, l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre…
Tout le monde a bien compris que c’est eux qui sont visés en réalité, comme dans cet article honteux sur Chomsky, bien plus que Le Pen, Soral ou Faurisson, qui ne servent qu’à entretenir l’amalgame.
CQFD, LMSI ou Acrimed seraient donc des sites douteux, au même titre que Anne Machin ? A voir :
CHOMSKY À L’ÉCRAN
http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1772
Chomsky dans le 9-3
http://lmsi.net/Chomsky-dans-le-9-3
Quand ils n’ont plus rien à dire, les conspis nous envoient leur flic fêlé. On voit donc ce qui se cache derrière tout ça, et c’est pas un scoop. Un milieu complètement infiltré par les flics, et pas les plus futés. L’aveu :
« Ce pourrait être une rencontre banale. Une discussion dans un hall d’hôtel de Lyon. Sauf que les deux protagonistes font partie de mondes qui sont sensés s’opposer. D’un coté, un activiste, militant antifasciste de premier plan. De l’autre un agent de la DCRI. C’est lui qui a convenu du rendez-vous. Il n’y a pas de cadre légal, c’est juste une discussion. Ça parle de l’actualité lyonnaise fafs/antifas, des questions sont posées sur les derniers squats publics ouverts, entres autres…
Comment procèdent les flics ?
Avec ce qui leur tombe sous la main (au gré d’un contrôle [3] ou d’une arrestation [4], au moment d’un procès…) mais toujours aussi avec une certaine idée du « bon client » c’est à dire sur la base d’un ciblage d’individus vulnérables et/ou se mettant souvent en avant. Même si les rencontres peuvent sembler informelles, et bien qu’elles s’inscrivent bien souvent hors de tout cadre légal [5] (on se croise dans la rue, on invite la cible à venir discuter tranquillement au resto), la police va viser des personnes sur lesquelles elle a déjà un moyen de pression. […] »
Il règne parfois d’étranges idées dans les milieux militants. Il y a par exemple celle qui consiste à croire que les policiers pourraient être en certaines situations des alliés, comme si on revendiquait en creux la mise en place d’une bonne police, ou que l’on attendait de la part des pouvoirs publics qu’ils jouent leur rôle d’arbitre légitime, notamment face aux agressions fascistes (voir les nombreux comptes-rendus de manifs où les flics sont accusés d’être du côté des fafs et pas du « nôtre », etc.). C’est sur le fond de cette erreur politique fondamentale que des militants, sans doute bien intentionnés, ont régulièrement joué le rôle d’interlocuteurs [1] pour la police. Et les flics ont beau jeu alors de distiller quelques informations du côté des fafs ou en direction des antifas, pour contrôler leur affrontement et au passage racler quelques renseignements utiles concernant plus largement les mouvements contestataires ou « radicaux ».
https://rebellyon.info/Concernant-les-recentes-tentativ….html
Ah, flic, quelle belle vocation ! Même les fêlés ont l’impression d’avoir du pouvoir…
De l’utilité des intermèdes de flics fêlés pour cacher l’essentiel. Les conspis ont des alliés redoutables, qui disent la même chose qu’eux mais sur d’autres médias :
« Si vous avez reçu la pétition de Mermet, vous avez peut-être reçu sa bafouille dans laquelle il met en cause Val, qui aurait osé dire que Chomsky soutient Ben Laden, puisque Ben Laden a cité Chomsky .
Des extraits de la lettre de Mermet ici :
…/…
Voilà ce que révélait Philippe Val vendredi matin sur France inter*. « Chomsky et Ben Laden se sont enfin trouvés » affirmait Philippe Val. « Ben Laden est venu prêter main-forte aux promoteurs des idées de ce sympathique intellectuel »
Et qui sont les promoteurs ?
C’est Là-bas « qui a diffusé cinq heures d’entretiens avec Noam Chomsky en mai dernier » précise l’ami Philippe.
Eh oui l’audacieux Philippe Val ose enfin dire la vérité : Ben Laden soutient Là-bas si j’y suis !
Une révélation pour les auditeurs. Plus de 300 000 chaque jour et qui ne se doutaient de rien. Il était temps que Philippe Val viennent éclairer ces 300 000 nigauds.
Aussitôt nous avons reçu quantité de messages furieux.
Mais c’était pour de rire bien sûr, vous n’avez pas compris ! Philippe Val est un ami de Là-bas si j’y suis et, toujours solidaire, ce matin-là sur France inter il a voulu nous donner un petit coup de main. Il sait bien que Là-bas a été marginalisé et relégué dans le placard du 15 heures et l’ami Philippe trouve que c’est pas juste, donc il fait tout ce qu’il faut pour que les auditeurs ne nous oublient pas, pour que l’on soit encore écouté et qu’il y ait beaucoup de messages sur le répondeur de l’émission…
Dans sa dernière cassette Ben Laden cite le nom de Noam Chomsky et, comme vous le savez (en tout cas Philippe Val lui le sait) Chomsky est un Juif antisémite, Chomsky est négationniste, Chomsky veut la mort des médias, Chomsky nie le génocide des khmers, Chomsky est hostile à l’Etat d’Israël**…
Et qui fait entendre Chomsky, je vous pose la question ?
C’est Là-bas si j’y suis !
Là-bas soutient Chomsky soutenu par Ben Laden donc Ben Laden soutient Là-bas.
Éloignez vos enfants du transistor, le diable vous parle chaque jour à 15 heures !
Notons tout de même que Philippe Val a curieusement oublié de mentionner Emmanuel Todd. Pourtant dans sa cassette Ben Laden évoque également Emmanuel Todd « le penseur européen qui a anticipé la chute de l’Union Soviétique (…) Il vous serait bénéfique de lire ce qu’il a écrit au sujet de ce qui advient après l’empire, pour ce qui concerne les Etats-Unis d’Amérique »
Or l’avant veille, le 11 septembre, Emmanuel Todd était l’invité de la tranche matinale de France Inter. Un type au moins aussi malfaisant que ce Chomsky. Ecoutez ce qu’il a dit ce matin-là : « Ben Laden est responsable de milliers de morts, mais George Bush en Irak est responsable de centaines de milliers de morts ».
Comment de tels propos ont-ils pu échapper à Philippe Val ? On le voit, ce n’est pas seulement Là-bas qui milite pour Oussama Ben Laden, c’est TOUT France inter, France INTER C’EST RADIO AL-QAIDA !
Heureusement, il y a Philippe Val pour dénoncer cet infâme complot, rééduquer les auditeurs et chasser ces sorcières !
Bon, on rigole évidemment, c’est du café-théâtre !
Philippe Val est un excellent chansonnier, un pince sans rire, qui n’a pas son pareil pour parodier ces penseurs médiatiques aussi péremptoires que conformistes, aussi renégats qu’opportunistes.
Les plus traîtres étant toujours les plus récompensés et les plus exhibés par les maîtres.
Reconnaissons-le : la parodie était réussie, bravo l’artiste !
Nous perdons Jacques Martin, mais nous avons Philippe Val ! »
Val le faussaire pète un câble
http://sansentraves.heberg-forum.net/ftopic710-0-asc-0.html
« On peut être surpris par les grands talents de débatteur des dirigeants politiques actuels. Presque systématiquement, ils semblent gagner l’affrontement, remporter l’adhésion lors de discussions mises en scène comme autant de combats spectaculaires dans l’arène médiatique. Au point que bien souvent, le/la ministre-bourgeois-dominant parvient à passer avec la complicité de journalistes complaisants, pour l’exact opposé de ce qu’il/elle est dans les faits. Nous pensons que cela est notamment le résultat d’une stratégie de communication qui joue essentiellement sur une certaine utilisation du langage.
Pierre Bourdieu avait déjà analysé la supercherie que constituaient les débats télévisuels [1]. Chomsky et Halimi expliquèrent l’inutilité des débats joués d’avance et organisés de façon à avantager systématiquement les défenseurs de l’ordre établi. Notre propos voudrait mettre l’accent sur une autre particularité du débat tel qu’il se pratique la plupart du temps dans les médias, particularité reposant essentiellement sur une stratégie de communication particulière organisée autour de trois points : une mise en scène, une méthode globale (une stratégie argumentative) et des armes ultimes (d’ordre rhétorique). […]
Voir la suite :
http://lmsi.net/Le-debat-impossible
traitement des médias à comparer avec :
Chomsky dans le 9-3
http://lmsi.net/Chomsky-dans-le-9-3
« de Quadrupani à Bricmont »
Rien de bien nouveau, les conspis anticonspis ne font que reprendre la saga anti-«négationniste» là où l’avait laissée le célèbre Didier Daeninckx, champion à son époque de l’amalgame et de la calomnie.
Daeninckx, ou la calomnie pour vocation
http://quadruppani.samizdat.net/spip.php?article40
Les mêmes arguments, les mêmes méthodes, les mêmes obsessions pathologiques.
Ce qui est comique, c’est que le même Quadruppani collabore quelquefois à Article 11, ceux-là mêmes qui se sont fait avoir par les héritiers de Daeninckx en publiant un texte de l’infiltrée Boutoleau-Guyet.
Peut-être aurait-il quelque chose à dire sur les fous qui voient des négationnistes partout ?
Nettoyer les commentaires délirants de l’autre troll rouge-brun c’est trop demandé ?
Qu’Indymedia ne devienne pas une succursale de la préfecture de Police pour la surveillance des déviances de la pensée unique, ce serait trop demander ?
Il faut se reporter aux années 30 pour voir des trucs aussi délirants. Ou à l’époque des procès de Moscou et du maccarthysme. Sinon, il faut remonter à l’Inquisition. Bon, ils n’ont plus les moyens de pression de leurs prédécesseurs, mais l’intention y est.
Chomsky, l’ennemi public numéro un. Il faut vraiment n’avoir rien à foutre !
Les victimes des conspirationnistes sont innombrables.
« Aujourd’hui, 15 juin 2001, devait se tenir un débat à l’initiative de la revue Mouvement, dans le cadre des “trois jours du polar” de la Bastille. Informé de la présence de Didier Daeninckx parmi les intervenants, Guy Dardel, Directeur de la radio “Fréquence Paris Plurielles” et auteur de polars, est venu demander à Daeninckx de s’expliquer sur les calomnies qu’il colportait à son sujet. Un certain nombre de victimes de ses précédentes calomnies ont tenu à l’accompagner pour marquer leur solidarité. Nous avions annoncé que nous étions décidés à ce que tout se passe calmement mais des amis de Daeninckx ont fait monter le ton et hurlé des insanités dès que Guy Dardel a pris la parole.
Invité à s’expliquer, Didier Daeninckx a préféré partir. Des spectateurs ont alors voulu le retenir pour obtenir des explications et des excuses. Malgré nos appels au calme, une bousculade s’en est suivie, notamment avec les deux “gardes du corps” de Daeninckx. De nombreux témoins peuvent attester qu’à aucun moment Daeninckx n’a été molesté. Après ces incidents, que nous déplorons, il a quitté le chapiteau sans le moindre problème.
Nous dénonçons par avance l’usage intéressé qu’il pourrait faire de cette bousculade, qui n’aurait pas eu lieu si ses sbires étaient restés calmes. Nous constatons que, quand il est interpellé sur ses calomnies, qui n’ont que trop duré, Didier Daeninckx n’a pas d’autre réaction que la fuite. »
-Guy Dardel, directeur de Fréquences Paris Plurielle, écrivain
-Maurice Rajfus, écrivain, Président d’honneur de Fréquence Paris Plurielle, Président d’honneur de Ras l’front
-Thierry Jonquet, écrivain
-Gérard Delteil, écrivain
-Jean-Pierre Bastid, écrivain, cinéaste
-Michèle Lesbre, écrivain
-Alexis Violet, écrivain, membre de la LCR
-Serge Quadruppani, écrivain et traducteur
-Cesare Battisti, écrivain
-Jean-Christophe Brochier, éditeur
-Hervé Delouche, directeur de collection
-Martine Laval, journaliste
-Hubert Artus, journaliste radio
-Catherine Grupper, militante MRAP
-Pierre Baron, militant Ras l’Front
-Sissi Lalhou, militante MIB
-Hakim Beddar, militant MIB
-Alain Pojolat, Collectif “Ne Laissons pas Faire”
-Philippe Charles Nastel, enseignant université Paris 8
-Oreste Scalzone
-Emmanuelle Bastid
-Isabelle Saint Saens
http://www.homme-moderne.org/textes/auteurs/quadru/0106….html
Que des relous !
« Il faut se reporter aux années 30 pour voir des trucs aussi délirants. Ou à l’époque des procès de Moscou et du maccarthysme. Sinon, il faut remonter à l’Inquisition »
Ah bon ? Pour quoi tu nous parle de D.D alors ?
Tout simplement parce que c’est lui qui a inspiré les nouveaux conspis. Mais il n’est plus le seul, d’autres se sont engouffrés dans le créneau pour appuyer la brillante équipe qui écume les Indymedia en réclamant des têtes. Un des plus illustres, qui répète inlassablement les mêmes sornettes, est le célébrissime Finkielkraut, qui curieusement n’est jamais attaqué par les chasseurs de fachos et de racistes.
« Dominant toute la vie intellectuelle de toute la hauteur de ses essais et tribunes libres, Alain Finkielkraut assène (« et moi je vous le dis ! ») n’importe quoi, mais pas sur n’importe qui : il faut des adversaires à sa démesure. Quand ils sont trop importants pour lui, il les invente.
Ainsi de son Pierre Bourdieu – nous y reviendrons – et de son Noam Chomsky [2]
Parlant de ce dernier, au cours de l’émission « Campus » sur France 2 le 12 octobre 2003, Alain Finkielkraut s’étrangle dans ses mensonges : « Quel est aujourd’hui l’intellectuel planétaire le plus populaire, celui en tout cas dont les livres se publient, prolifèrent partout, c’est à ma… à ma grande surprise Noam Chomsky ? On ne voit que Noam Chomsky. Or qu’a dit Noam Chomsky au moment du génocide Cambodgien ? Là il n’y avait pas d’image, mais il a dit il ne s’est rien passé au Cambodge , parce que pour Noam Chomsky, rien ne peut avoir lieu… si vous voulez, aucun, aucun… aucune oppression n’est possible, sinon l’oppression américano-sioniste. Donc tous les autres événements n’existent pas, et ça c’est très très grave. »
Dans un entretien accordé à Bernardo Zacka, en décembre 2003 et publié sur le site du Massachusetts Institute of Technology (lien périmé), le prêt à penser digéré de Finkielkraut ressort : « Et Chomsky lui…Chomsky a une idéologie, et précisément, une idéologie comme dirait Popper infalsifiable. Chomsky, quand un fait dérange sa croyance, ce fait n’existe plus. Chomsky, c’est la perpétuelle victoire de l’idéologie sur les faits. » Et encore une fois, Finkielkraut réitère la même contrevérité : « Le Cambodge a été le théâtre d’un génocide. Ce génocide a été accompli par des cambodgiens au nom du communisme. Y insister, c’était récuser l’idée que tout le mal vient de l’Amérique, donc il a dit que c’était rien, des petites exactions, des petites vengeances. Donc Chomsky réduit les évènements a cette idéologie préalable : les américains sont coupables de tout. »
Au comble de la finesse, Finkielkraut recommence sur un autre thème : « Il [Chomsky] n’a pas dit que c’était le Mossad qui avait organisé les attentats du onze septembre. Mais enfin, il a dit qu’au bout du compte la faute en revenait aux américains. Nous sommes, avec Chomsky, dans ce que la vision idéologique de l’histoire peut avoir de plus caricatural. ». Une petite merveille de rhétorique de la calomnie : « il n’a pas dit ce qu’il n’a pas dit (mais il aurait pu le dire ?) ; en revanche, il a dit (ce qui revient au même ?) ce que, moi Finkielkraut , je vous dis qu’il a dit » … mais qu’il n’a pas dit non plus !
Ainsi fulmine un prescripteur d’opinion qui passe pour un grand penseur auprès de la plupart des médias où il occupe une place qui n’a guère d’équivalent (si l’on excepte un Alexandre Adler ou un BHL) et où il y est accueilli comme un défenseur de la culture, lui qui a si brillamment prophétisé, mais sans l’appliquer à lui-même, … « La défaite de la pensée ».
Mathias Reymond
Les prédications d’Alain Finkielkraut (3) : « Mes meilleures pensées et mes meilleurs ennemis »
http://www.acrimed.org/article1894.html
Finkelkraut et DD c’est quelle époque Monsieur le spécialiste de l’Inquisition et de la vérité historique ?
Les deux collègues belges de nos deux trolls habituel vous savez celui de Toulouse et de Lille organisent des meeting ignobles en soutien aux dictatures suite et pas fin
Le 31 Mars 2012s les deux “intellectuels de gauche ” Jean Bricmont et Michel Colon si chers à nos deux trolls n’ont rien trouvés de mieux a faire qu’organiser un meeting a l’Ageca a paris ” contre les ingérences impérialiste en Syrie” appelé par un mystérieux “collectif pour la Syrie” l’appel était bien sur relayé sur toute la fachospéhe et sur l’agenda du site “égalité et reconciliation”.
collectifpourlasyrie.monsite-orange.fr/
Ce meeting qui n’était en fait qu’une véritable opération de marketing en soutien a la dictature de Bachar Al Assad , était protégé par les Flics à la demande des Organisateur, deux ou trois jeunes Syriens anti Bachar qui étaient venus tenter d’apporter courageusement une contradiction si chère aux notions du “débat” voulu par Bricmont et Collon se sont fait embarquer illico par les keufs, aprés s’être pris des coups par de “gentil participants” de cette ignominie.
Le reste du meeting s’est déroulé en suite avec la présence de Julien Teil animateur du site d’extrême droite “mécanopolis” de Ginette Skandrani la négationniste bien connue qui en a fait un compte rendu trés détaillé sur son blog pro Bachar “la voix de la Syrie
Compte-rendu de la conférence Collon / Bricmont par Yves publié par Ginette Hess Skandrani avril 1, 2012.
lavoixdelasyrie.com/data/?p=1639
On a aussi noté des intervention de Michel Lelong un prêtre catholique Intégriste réactionnaire et Anti Ivg qui a déjà donné plusieurs interviews au centre Zhara de Yahia Gouasmi fondateur du “parti antisioniste” de Soral et Dieudonné et de Aissar Midani fondatrice le l’association “Afamia” qui fait des “affaires” sous couvert de “voyages culture avec l’épouse de Bachar.
On se demande qui pourrait humainement soutenir de telles Horreurs dans la gauche française, hélas ce genre de personne y semblent encore nombreuses, vu la teneur des commentaires de nos deux trolls habituels.
C’est bien dans les méthodes habituelles des trolls de nous balancer des articles d’inquisition complètement débiles, et, quand ils n’ont plus rien à dire tellement ils ont démontré leur nature profonde, de régler leurs comptes personnels sur d’autres sujets.
Leur obsession va jusqu’à faire de la pub pour un meeting qui, sans eux, serait passé totalement inaperçu. Même leurs cibles habituelles n’en ont pas parlé. Mais il leur faut ça pour avoir l’impression d’exister et d’avoir une vie militante, et c’est leur seul sujet de conversation.
On ne voit pas bien le rapport avec Chomsky, à part qu’il fait partie de la liste des rouges-bruns-négationistes-antisémites, dans laquelle ils ont déjà placé, outre leurs hantises régulières, Edgar Morin, Jean Ferrat, Eric Hazan, Siné, Warschawski, Nurit Peled, Ilan Pappe, Bourdieu, Stéphane Hessel, Maspéro, José Bové, Norman Finkelstein, Godard, Umberto Ecco, Uri Avnery, Daniel Mermet, Charles Enderlin, Pierre Stambul… Vous allez pouvoir y ajouter l’AGECA, comme ça ce sera complet.
J’aime bien « Les deux COLLÈGUES belges de nos deux trolls habituel », on voit que l’amalgame remplace l’information chez les inquisiteurs, qui veulent se donner l’impression de tout savoir. On pourrait parler plus justement des nombreux COLLÈGUES de nos plaisantins, les BHL, Finkielkraut, Adler, Val, Joffrin, Taguieff, sans oublier l’ensemble du gouvernement sarkozyste, qui partagent les mêmes idées non seulement sur la Syrie ou Chomsky, mais sur la plupart des questions politiques et de société.
Voir par exemple :
Taguieff, Corcuff & cie : Le spectre du complot comme massue idéologique
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3394
C’est pas le vent qu’on sent passer avec toi mais d’autres odeurs. Bon comme t’as cru bon de nous donner à lire un article sur Taguieff et Corcuff on t’en donne deux autres du même éditeur à relire. C’est sur les ex-gaucho, néo-fachos qui fricotent de temps à autre avec Bricmont, Collon et cie
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3223
Les trolls foncent la tête la première dans leurs contradictions et leurs magouilles et donnent des bâtons pour se faire battre. Ça va être difficile de récupérer AL pour vos combines louches. Leur texte est parfaitement clair et dénonce les anciens gauchos passés à l’extrême droite, personne ne vous a attendus pour ça. Naturellement, il ne parle ni de Bricmont ni de Chomsky.
Ça me rappelle un article de CQFD qui dénonçait aussi « Les infiltrés », avec cette précision :
« En y regardant de plus près, vous constaterez que derrière les respectables références à des critiques du capitalisme tels que Noam Chomsky ou Jean Bricmont, ces groupes s’appuient sur les « analyses » de personnages peu ragoûtants… »
Ce fut le point de départ de la carrière fulgurante et extrêmement brève d’une infiltrée d’un autre genre, l’inénarrable Boutoleau-Guyet, qui s’est prévalue de sa présence à CQFD et Acrimed pour essayer de les entraîner dans sa dérive conspirationniste.
Avec comme résultat sa disparition subite de la scène politique, y compris à Article11 !
Donc rien de bien nouveau, les mêmes trolls continuent leur travail de sape dans les médias les plus permissifs, mais ça commence à lasser même leurs « amis ».
c’est le com du lundi 02 avril 2012 – 16:27 qui parlait de Bricmont et de Collon. Deux connards qui sont sur la ligne Meyssan et compagnie et qui se sont retrouvés à plusieurs reprises à ses cotés ou à cotés de ses petits copains négas, antisémites ou d’extrême droites.
AL, Acrimed, Article 11 et CQFD ne sont évidemment pas sur cette ligne.
S’ils ne sont pas sur cette ligne, pourquoi les citer à propos d’un article à la con qui dénonce Bricmont et Chomsky à égalité comme négationnistes, sinon pour faire l’amalgame entre négationnisme et lutte contre la pensée unique ?
« HOWARD ZINN » : UN HOMMAGE DE NOAM CHOMSKY
http://www.article11.info/?Howard-Zinn-un-hommage-de-Noam
Les haines de l’avant-garde intellectuelle parisienne : Noam Chomsky face au Monde
http://www.article11.info/spip/Les-haines-de-l-avant-garde
« LE MOMENT UNIPOLAIRE ET L’ÈRE OBAMA » : UNE CONFÉRENCE DE NOAM CHOMSKY
http://www.article11.info/?Le-Moment-unipolaire-et-l-ere
Tout le monde en a marre de vos chasses aux sorcières. Si vous ne pouvez pas réfréner vos obsessions, au moins faites-le entre vous et n’y mêlez pas les autres.
C’est toi qui nous emmerde avec tes conneries de chasse aux sorcières. Jusqu’à preuve du contraire ni Meyssan, ni Skandrani, Ni collon, ni Bricmont, ni aucun autre des ces ordures ou de ces idiots utiles n’ont subi ce qu’on subi les époux Rosenberg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethel_et_Julius_Rosenberg
L’appel du curé intégriste Lelong est bien sur publié ou devinez sur le site préféré du Elisée-Hyma et de ses potes Collon-Bricmont -Julien Teil de mecanopolis
http://www.legrandsoir.info/syrie-lettre-ouverte-aux-me….html
Un page qui ne trompera personne sur les nouveaux amis du Elysée Hyma
http://www.facebook.com/pages/Collectif-pour-la-Syrie/3…32285
Tout ça parce que ses potes sont en panne d’imagination ! Les époux Rosenberg, maintenant ! Pourquoi pas Sacco et Vanzetti ? Au grand dam des nouveaux inquisiteurs, on n’est plus à la belle époque du maccarthysme et des procès de Moscou, et ils n’ont pas le pouvoir de réaliser leurs rêves.
Mais quand on lit leurs projets (http://paris.indymedia.org/spip.php?article6488 ) et qu’on voit qu’ils s’arrogent le droit de DÉSIGNER qui est ou n’est pas fasciste et rouge-brun, on comprend bien que la seule chose qui les empêche de passer aux actes c’est ce manque de pouvoir.
C’est cette frustration qui les rend si agressifs. Dans leur logique les amis de mes amis sont mes amis et les amis de mes ennemis sont mes ennemis, on s’étonne qu’ils n’aient pas encore excommunié l’AGECA, Article 11, Acrimed, CQFD, etc., etc.
Lire : Cahier de l’Herne, « Chomsky, militant et linguiste »
Quand un livre centré autour d’un intellectuel inclut des contributeurs aussi divers que Serge Halimi, Susan George, Stanislas Dehaene ou Larry Portis [1], on peut supposer sans trop de risque que le travail de cet intellectuel ne se limite pas un seul domaine d’étude et a un large impact auprès d’audiences très diverses.
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article1456
Charlie hebdo : De Val en pis
Le 14 septembre dernier, Philippe Val consacrait sa chronique sur France Inter à un supposé combat que Ben Laden mènerait de concert avec Chomsky… contre la démocratie, les USA et pour le totalitarisme. Le procédé utilisé, le mensonge, l’amalgame et le raccourci allusif est une nouvelle fois révélateur de la nature profonde du bonhomme et de ce qu’est devenu le journal qu’il dirige d’une main de fer. Preuve aussi que des méthodes qu’on croyait surtout staliniennes n’ont pas disparu avec la chute du mur de Berlin.
Ben Laden, Chomsky, Mermet tous complices
Voilà comment Philippe Val entamait sa chronique : “ Je voudrais revenir sur un événement médiatique qu’on n’a pas assez bien mesuré la semaine dernière. Tout ce qui hait la démocratie nourrit également une haine basique des médias et des moyens d’information libre. On l’a vu encore avec la récente communication de Ben Laden, toujours intéressante – c’est toujours intéressant Ben Laden – dans laquelle il rend un hommage appuyé à Noam Chomsky ”
Quelle est cette déclaration de Ben Laden à propos de Chomsky ? La voici : “ Cette guerre [Irak, NDR] était complètement inutile, comme le montrent bien vos propres rapports et, parmi les plus capables pour vous parler de ce sujet et de la fabrication de l’opinion publique de votre côté, Noam Chomsky. Il a donné des conseils raisonnables avant la guerre. Mais le dirigeant du Texas n’aime pas recevoir de conseil ”.
Ainsi, ce qui n’est qu’un procédé médiatique consistant à souligner les fissures de la société ennemie et à mettre en valeur les opposants au régime combattu, une stratégie couramment utilisée par tous les Etats belligérants y compris les USA, devient pour Val une collusion objective. Chomsky = Ben Laden. […]
Lire la suite :
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article391
Tu te répètes : tous des fachos, des intégristes, des négationnistes, des antisémites, des rouges-bruns… sauf la bande des conspis-anticonspis. Il faudrait changer de disque. Et changer de ton : l’hystérie n’a jamais été un argument politique et n’est appréciée que par les excités dans ton genre.
Quant on dénonce les relations imaginaires des autres (après Soral et Dieudonné… Maurice Papon ! ! !), on ferait mieux de s’intéresser aux siennes, très réelles : les militants honnêtes ne feront jamais confiance à des individus louches qui fréquentent les flics, les staliniens pour le rétablissement de la peine de mort, les futurs dictateurs qui affirment que « la “liberté d’expression” doit être détruite » et qu’« être liberticide c’est une nécessité » !
https://rebellyon.info/Concernant-les-recentes-tentativ….html
http://luftmenschen.over-blog.com/article-contre-leur-l….html
http://www.hapoel.fr/documents-importants/reponse-a-lag…line/
http://www.hapoel.fr/2010/05/staline-hapoel-tel-aviv/
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…isme/
Un texte de LMSI qui redevient d’actualité après l’offensive de trolls qui traitent de négationnistes tous ceux qui ne sont pas de leur bord (très restreint) avec les pires méthodes staliniennes de l’amalgame et de la calomnie.
Un négationnisme respectable
Réflexions sur la « guerre des mémoires » et la « concurrence des victimes », suite à « l’Affaire Dieudonné » et à la « Non-Affaire Max Gallo »
Les récents propos de Dieudonné mélangeant dans la plus grande confusion la juste dénonciation de la non-reconnaissance de l’esclavage, la juste solidarité avec le peuple palestinien et les allusions les plus douteuses sur les Juifs, leur prétention d’être un « Peuple élu » et leur rapport au « Dieu Argent » [1], ont suscité une condamnation légitime et même nécessaire de la part d’organisation comme le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme. Ce qui est regrettable, et qui risque d’alimenter encore longtemps la « concurrence des victimes », c’est que la juste condamnation des propos de Dieudonné s’accompagne d’une sur-médiatisation [2] et d’une campagne outrancière faisant de Dieudonné « un Le Pen bis » [3] et l’« un des plus grands antisémites de France » [4], contrastant singulièrement avec le silence assourdissant qui a suivi, tant dans le monde associatif et politique que dans les grands médias, des propos d’un racisme et d’un négationnisme franc et massif : ceux qu’a tenus à la télévision, quelques semaines auparavant, un certain Max Gallo […]
Trois poids, trois mesures
Souvenons nous : pour avoir mis en doute l’existence des chambres à gaz, et les avoir réduites en tout état de cause au rang de « point de détail », Jean-Marie Le Pen fut en son temps condamné unanimement par la classe politique, le monde associatif et médiatique – et on ne peut que se réjouir de cette unanimité. Il fut également poursuivi en justice et condamné. Pour avoir lui aussi mis en doute la réalité d’un génocide des Juifs, Roger Garaudy fut lui aussi condamné, comme l’avait été Faurisson avant lui.
Pour avoir mis en doute l’existence d’un génocide des Arméniens, l’historien Gilles Veinstein n’a été ni poursuivi en justice, ni même écarté de la Chaire d’ Etudes ottomanes du Collège de France à laquelle il avait postulé. Son élection suscita toutefois une controverse qui fut relayée par la grande presse – même si la plupart des éditorialistes et de nombreux universitaires prirent le parti de l’historien négationniste au nom des libertés académiques… [6]
Et aujourd’hui, enfin, pour avoir mis en doute le fait que l’esclavage soit un crime contre l’humanité, et pour avoir à deux reprises relégué ce crime au rang de point de détail, Max Gallo n’a eu à affronter ni la justice, ni la désapprobation du monde politique et associatif (à l’exception de réseaux associatifs africains ou antillais, bien seuls à protester). Il continue de parader régulièrement sur les plateaux de télévision, où il vient donner son petit point de vue sur à peu près tout.
Il y a donc un problème. Car si le mouvement antiraciste est divisé sur la pertinence et l’efficacité des lois Gayssot sanctionnant le négationnisme, ou plus largement sur la place que doivent avoir les poursuites pénales contre les discours publics au sein du combat plus large contre l’idéologie et les pratiques racistes [7], il est en revanche unanime – et c’est heureux – pour condamner par principe tout négationnisme et pour considérer que la non-reconnaissance d’un crime est vis-à-vis des victimes et de leurs descendants un outrage qui réitère ou prolonge, sur le plan symbolique et psychologique, la violence de ce crime. Mais force est de constater que cette condamnation de principe ne s’accompagne pas d’une égale vigilance ni d’une égale capacité de réaction face à tous les négationnismes : dans l’espace public français d’aujourd’hui, nier ou mettre en doute la Shoah provoque un tollé et une mobilisation générale – et c’est tant mieux – tandis que nier ou mettre en doute le génocide arménien provoque un petit scandale – et c’est insuffisant – et que nier ou mettre en doute le crime contre l’humanité subi par les Noirs ne provoque rien du tout – et c’est une honte. […]
http://lmsi.net/Un-negationnisme-respectable
tu n’aurais pas d’article encore plus vieux que celui de LMSI de 2005 ? depuis, le génocide des Arméniens a été reconnu. Il faudrait peut être s’actualiser …
“depuis, le génocide des Arméniens a été reconnu”
Ouais, ouais, comme une lettre à la poste !
Faudrait peut-être suivre l’actualité…
Le tartuffe aura beau nous enfumer avec ses Chomsky par là ses “chasses au sorcière” par ci, les faits sont là. Chouard et Bricmont sont des soutiens de Faurisson et de sa petite bande ; et ils le revendiquent ces cons :
unhommefaurisson.com/reviews.php
« nous enfumer avec ses Chomsky par là ses “chasses au sorcière” par ci ».
Manque de pot, pour qui sait lire, c’est bien Chomsky qui arrive en conclusion de ce brillant article, après les amuse-gueule, et c’est bien lui qui concentre la rancœur de nos chasseurs de sorcières. Sinon, pourquoi le nommer ? Pourquoi aussi parler de gens comme Quadruppani, sinon pour les amalgamer au négationnisme dans un tout indivisible ?
Si on parle des relations douteuses, il faudrait commencer par balayer devant sa porte. Les professeurs de vertu ne peuvent pas prétendre à la moindre crédibilité alors que tout le monde sait qu’ils n’ont jamais levé le petit doigt pour dénoncer des fachos, des racistes et des négationnistes quand ceux-ci représentaient la pensée dominante définie par la classe politique et les médias du pouvoir.
Par exemple au moment des caricatures islamophobes et de l’affaire Redeker.
La faute à Voltaire ?
Quelques conclusions sur le racisme et la liberté d’expression, à l’issue de « l’affaire des caricatures » et de « l’affaire Redeker »
Après l’affaire des « caricatures » de Mahomet [1], l’affaire Redeker est venue reposer la question des rapports entre critique de la religion, racisme et liberté d’expression. J’ai expliqué dans un premier texte (« Dix remarques sur un “collègue” ») ce qui permettait de distinguer le registre de la critique antireligieuse, auquel Robert Redeker est rattaché par ses défenseurs, du registre raciste, auquel se rattachent en réalité ses prises de position. Ceci étant posé, j’aimerais aller plus loin et souligner que Robert Redeker n’est pas le seul raciste de l’histoire. Sont également racistes, par exemple, toutes celles et ceux qui ont signé l’une des deux pétitions de soutien « sans réserve » à Robert Redeker : la pétition des « nouveaux philosophes » [2] et celle de Michel Onfray [3]. Bien entendu, les signataires de ces pétitions ne sont pas des racistes conscients et fiers de l’être ; beaucoup d’entre eux se vivent même, en toute sincérité, comme des antiracistes convaincus ; certains ont même eu dans le passé des engagements antiracistes tout à fait méritoires . Il est par ailleurs tout à fait possible de défendre une liberté d’expression illimitée, y compris pour les propos racistes, sans être raciste pour autant. Mais cela n’est possible qu’à certaines conditions, qui ne sont pas remplies par les deux pétitions en question. Ces pétitions sont donc objectivement racistes – le texte qui suit explique pourquoi. […]
Deux poids, deux mesures
La posture libertaire ou voltairienne des supporters de Robert Redeker n’est pas seulement partielle, elle est aussi partiale, inconstante, opportuniste. Le zèle qui est mis à défendre la libre expression de tous, y compris ses adversaires, n’est en effet pas le même, loin s’en faut, lorsqu’il s’agit de défendre un auteur islamophobe et lorsqu’il s’agit d’autres propos détestables, comme les propos antijuifs ou/et négationnistes :
ni Alain Soral, ni Robert Faurisson, ni Roger Garaudy, ni Renaud Camus [18] n’ont bénéficié d’autant de soutiens inconditionnels que Robert Redeker ou le Jyllands Posten ;
ni la loi de 1972 prohibant les propos racistes, ni la loi Gayssot prohibant le négationnisme sur la Shoah, ni la récente loi prohibant de la même manière la négation du génocide arménien, ne suscitent d’opposition de la part de nos intellectuels tout récemment convertis à la défense inconditionnelle de la liberté d’expression [19]
Bien plus, le zèle que les BHL, Glucksmann, Val et autres Taguieff mettent à défendre la liberté d’exprimer son racisme antimusulman, et qu’ils ne mettent pas à défendre la liberté d’exprimer le racisme anti-juif ou le négationnisme anti-arménien, ils ne le mettent pas non plus à défendre les autres usages, non-racistes, de la liberté d’expression – y compris les plus inoffensifs ou les plus légitimes. […]
http://lmsi.net/La-faute-a-Voltaire
LMSI, qui fait des références à Chomsky (entre autres), doit-il être classé dans les soutiens de négationnistes ? Et tous les autres aussi ?
1) LMSI ne sont pas cité dans l’article
2) Ils t’ont rien demandé
3) Chomsky a l’avantage d’être loin de la France. Ce qui l’excuse quelque peu.
4) Ce que n’a pas Bricmont et encore moins Chouard
Quant à toi je me ferais tout petit parce qu’avec ce que tu traînes comme casseroles tu vas finir par te faire repérer
D’après la logique de l’article, TOUS ceux qui à un moment ou à un autre n’ont pas soutenu INCONDITIONNELLEMENT les chasseurs de sorcières sont mis dans le même sac. Ça concerne aussi bien LMSI que tous les gens cités.
Par contre, vu l’acharnement que tu mets à défendre l’indéfendable, ça te concerne au premier chef.
Chomsky dans le texte… et à l’image
A l’occasion de la venue de Noam Chomsky à Paris, et notamment de sa conférence à la Mutualité avec Le Monde diplomatique, le 29 mai 2010, nous vous proposons de découvrir les films Chomsky & Cie et Chomsky & le Pouvoir, réalisés par Olivier Azam et Daniel Mermet.
par Dominique Vidal
C’est une gageure qu’ont réussie Olivier Azam et Daniel Mermet en réalisant, en 2008, le DVD Chomsky & Cie. Le grand intellectuel libertaire américain développe depuis des décennies une pensée globale, critique, profonde et cohérente. Ses réponses vont de la guerre du Vietnam à celle du Timor-Oriental, de la manipulation médiatique au rôle des multinationales, de la place des intellectuels aux luttes ouvrières, du capitalisme au socialisme…
Cette parole, le réalisateur et le journaliste ont su la filmer avec le plus grand sérieux, mais en intercalant entre les échanges de quoi rendre pleinement son mordant : archives souvent rares, caricatures féroces, interventions de chomskystes de talent. Le Québécois Normand Baillargeon interprète notamment avec humour son Petit cours d’autodéfense intellectuelle, qui pourrait servir de titre à ce double DVD.
Souvent, le second DVD d’un coffret n’est qu’un produit d’appel. C’est tout le contraire ici. Chomsky & le pouvoir complète et actualise utilement Chomsky & Cie. Daniel Mermet et Olivier Azam ont animé plus de deux cents débats, d’un bout à l’autre de la France, autour de leur premier film. Et ils ont eu la riche idée de confronter Noam Chomsky aux questions les plus fréquemment posées par ce vaste public…
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-04-08-Chomsky
Sauf mon pauvre Hyma que Vidal nous à annoncé au cours du forum social Antifasciste qui avait lieu ce samedi 7 avril à Paris à la bourse du travail de Saint Denis, que ton gourou Bricmont était définitivement tricard et persona non grata des colonnes du monde diplomatique. Suite a sa prestation du 31 Mars à l’Agecca avec les pro Bachar, le facho suisse Julien Teil et ton autre gourou Michel Collon.
Ils ont mis du temps à comprendre mais c’est quand même une bonne claque aux mauvaises odeurs.
Etant donné que le principal accusé dans ce brillant article est Noam Chomsky, on attend avec impatience qu’il soit déclaré tricard au Monde diplo !
Justement parce que les antisionistes n’ont pas de « gourous », contrairement aux nouveaux conspis dont le gourou est la pensée unique, ils ne sont pas à l’affût de la moindre divergence chez leurs ennemis, ils savent qu’il n’y en a pas : quand on raisonne avec sa moelle épinière au lieu du cerveau, on a peu de chances d’avoir un débat sur quoi que ce soit.
C’est là la grande différence avec les inquisiteurs, qui essaient de glaner ce qu’ils peuvent chez leurs ennemis traditionnels pour abuser les naïfs de passage. Sauf que ça fait long feu là où ils sont connus, par exemple Indymedia : ils ne font que se parler entre eux. On sait pertinemment que vous attendez avec impatience que Vidal et Chomsky soient déclarés tricards au Monde diplo, puis que le Monde diplo soit déclaré tricard dans la presse française.
Pour un exemple picoré sur Le Monde diplo, l’UJFP, l‘AFPS, la Feuille de chou, on peut en trouver cent des mêmes sources qui condamnent définitivement votre idéologie douteuse.
Ne cherchons pas le moindre article en provenance de ces sources qu’ils auraient posté et parlant d’autre chose que de leurs obsessions, on n’en trouvera pas. On comprend vite alors à qui on a affaire.
Au moins, les nouveaux conspis ne prêchent pas dans le vide : leurs amis naturels ont pris des mesures draconiennes pour empêcher les négationnistes de fouler le sol de la seule démocratie de la région.
Israël interdit à Noam Chomsky, intellectuel américain, d’entrer en Cisjordanie
http://www3.france-palestine.org/article14692.html
Voir aussi :
Expulsions d’un clown espagnol, de Noam Chomsky, et autres interdictions d’entrer dans les territoires palestiniens :
” Israël a-t-il déclaré la guerre à l’intelligence ? ” . Dans une partie de la presse israélienne, on est indigné par les pratiques du gouvernement.
Noam Chomsky en vedette après le refus d’Israël de le laisser entrer en Cisjordanie.
http://afps-grenoble-isere.blog4ever.com/blog/lire-arti….html
bon vous prenez une décision quand à ce texte?
En attente depuis deux semaines c’est bon quoi! Mettez le au moins en débat si il y a débat.
Mais globalement je ne comprends pas pourquoi il est pas validé vu qu’il est dans la charte.
En attendant comme ça en attente il fait perdre en visibilité les autres infos.
Echange de mails sur le forum libertaire Pavillon Noir entre “Nyark nyark” (29 Décembre 2011) et François Ruffin, du journal Fakir [et du Monde diplo].
« Parmi vos lectrices et ami(e)s depuis longtemps, je me permets de vous signaler dans “copinage” sur votre page d’accueil un lien que vous devriez peut-être retirer : Le Grand soir… »
Réponse de Fakir :
« Dès que ce papier est paru sur Article 11, nous avons dit à notre copain JBB (de Article 11), ce que nous en pensions – en toute amitié : c’est ce que son site a publié de pire. Absolument pas fiable : le papier commence par des faits précis et intéressants, avant de sombrer dans “Untel a écrit quelques lignes sur le site de Machin qui lui-même a publié avec Truc, donc ce sont tous des fascistes”. Avec cette qualité d’analyse, c’est la France entière qui est rouge-brun.
Donc, pour l’instant, en l’absence de preuves plus probantes, nous maintenons “Article 11” et “Le grand Soir” parmi les copinages.
Vous remerciant pour votre remarque,
Fakirement,
François. »
Un texte à lire pour comprendre la généalogie d’une histoire mal connue aux détours multiformes et abjectes. On se pince lorsqu’on reprend le fil de cette “ultra-gauche” dont quelques membres ont fait naufrage lamentablement. Heureusement que les historiens à l’époque veillaient au grain, tel Monsieur Pierre Vidal-Naquet, rationnel et superbe jusqu’au bout de cette triste infamie. Merci à lui! On s’étonne lorsqu’on voit l’un des membres de la famille Con-Bendit se fourvoyer dans cet ignoble marigot. Qu’il est bien étrange aussi que les deux frangins, Daniel Cohn Bendit et Gabriel Con-Bendit aient milité aussi pour le port du voile à l’école !!! Naufrage familiale sous-terrain, après les heures de gloire médiatique ? Bizarre, oui. Cet article est à lire pour l’essentiel. Recommandé. Il est cependant bien regrettable que l’auteur lui-même – non exempt d’amalgames honteux- mette dans un même panier la démocratie Vénézuélienne avec la dictature Libyenne du dictateur Kadhafi( le sponsor de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et de l’UMP )et le régime militaire de Syrie. Quel rapport à part celui de la mauvaise foi, des gazoducs et des champs pétrolifères ? – La démocratie Vénezuélienne du président Hugo Chavez a permis a un peuple métissé d’ accéder non seulement au droit de vote mais aussi à être élu, ce que l’enseigne caste aux commandes avait toujours refusé quand celle-ci n’assassinait pas brutalement des centaines d’opposants ou en laissant croupir et crever dans la misère la majorité du peuple Vénézuélien. Il y a des millions de personnes ” racisées ” qui ont eu accès à l’Education scolaire et à une vie bien plus décente qu’autrefois, ne serait-ce déjà que dans le droit reconnu d’exister pleinement dans la Cité, d’en être membre à part entière. Hugo Chavez, c’est un peu notre révolution de 1848. Préféreriez-vous les Napoléon III ? Rien ne peut rapprocher un président démocratiquement élu plusieurs fois, une démocratie Vénézuélienne de plein pied dans la modernité et l’Etat de droit, d’un régime maffieux ( Libye) qui arrosait les partis politiques français ( UMP & PS ) ou l’ Etat militariste de Syrie. Rien, sinon une bien étrange malice. Pourquoi cet amalgame au cœur d’une si nécessaire démonstration ?