[paris] le 16/01 – rassemblement lors du procès tags d’une permanence du ps
Catégorie : Global
Thèmes : Aéroport Notre-Dame-des-Landes
Lieux : Notre-Dame-des-LandesZAD
Lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes À Paris, le PS a déposé plainte contre X pour la dégradation de dix antennes d’arrondissement dans le cadre de la lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Une enquête est en cours. Le 16 novembre à 1h du matin deux personnes se trouvant à proximité d’une permanence du PS du 12e, taguée et couverte d’affiches contre l’aéroport sont arrêtées pour « outrage ». Elles sont placées en garde-à-vue dans les locaux du Service d’Investigation Transversale pour 62 heures. Le SIT fait ici la police politique, n’ayant aucune charge sérieuse pour des tags au marqueur sans flagrant délit, mais reniflant sous divers prétextes les identités politiques des interpellés. Le procès est prévu pour le 16 janvier.
Le 21, trois autres personnes sont arrêtées dans la rue pour des tags solidaires avec la ZAD. Directement conduites et interrogées dans les locaux du SIT, elles sont relâchées au bout de deux heures sans suite (mais en attente d’un visionnage de bandes vidéo). Prudence et vigilance donc.
Il est autour de 1h du matin ce vendredi 16 novembre 2012 quand une voiture de la police de proximité s’arrête au niveau du 150 avenue Daumesnil (Paris 12ème). Nous sommes alors deux sur le trottoir juste devant la permanence du Parti Socialiste. Et sur les murs de celle-ci, quelques inscriptions au marqueur et une série d’affiches sont apposées là pour soutenir la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Trois flics débarqués du véhicule entreprennent de nous interpeller et font un inventaire (avec photographies) des « dégradations », avant de crachoter dans leur talkie-walkie : Delta, Oscar, Mike…
On nous embarque. Motif invoqué : « Outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » (Article 433-5 du Code Pénal). Il semblerait que l’inscription « Ayrault-porc, nous serons ta Bérézina » relevée sur la façade soit à l’origine de l’inculpation. Et il semblerait même que les policiers nous ont pris en flagrant délit de l’avoir fait. Pourtant, personne n’écrivait sur ce mur lorsqu’ils sont arrivés. Et nous nous trouvions juste là, en pleine contemplation de l’œuvre.
Alors que je suis déjà menotté dans la voiture, la radio de celle-ci annonce que nous allons être transférés dans les locaux du Service d’Investigation Transversale, situés rue Riquet dans le 19ème.
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http://nantes.indymedia.org/article/26617