Voilà un texte rédigée par quelque étudiant.e.s après l’A.G qui s’est déroulé ce lundi 17 novembre. Il a pas été “validé” par les membres de ce comité, mais ça laisse une impression… Sinon il me semble que ça s’organise pour bouger à la manif du 22, et puis ensuite pour des moments particulier à l’université. Mais que ça reste une grosse galère pour que ça bouge à Dijon, dans les facs.

Au départ, il y a l’envie de lutter contre les violences policières, suite à la mort de Rémi, à la ZAD du Testet. Nous étions une soixantaine, lundi 17 novembre, à avoir choisi de prendre part à cette lutte. Et pourtant, nous étions 30 à désirer cette AG la semaine dernière. Néanmoins, nous avons vite été face à un constat déplorable. L’université de Bourgogne est désertée, tant sur un terrain politique, que dans nos vies-mêmes. Il reste que nous ne lâcherons pas l’affaire. Et qu’en analysant la situation, il était déjà clair qu’un commun s’amorçait entre nous. Le reste n’est qu’une histoire de devenir. Nous refusons de fait de ne vivre aucune intensité commune entre ces murs. Si nous n’étions pas assez nombreux-ses pour influer une action percutante, il reste que chacun-e ne voulait pas en rester là. Un comité d’étudiant-e-s s’est donc créé ce lundi. Notre détermination s’articule déjà autour de quelque actions. Jeudi, nous nous organisons autour d’une projection au sein même de notre université. De plus, en réponse à la situation politique actuelle, nous appelons chaque étudiant-e à se joindre aux manifestations du 22 novembre, appelées nationalement par diverses organisations. De plus, il nous semble qu’une continuité est envisageable. Non pas en tant que corps-individus mais bien en trouvant un point d’ancrage, de par la force que nous portons en tant que comité de lutte, et par l’intensité commune qui nous traverse. Il semble qu’une certaine hostilité administrative s’oppose à nous. En effet, à la suite de cette assemblée, nous nous sommes dirigé-e-s vers les locaux administratifs, afin de demander un local pour appuyer nos divers projets. On nous méprisa clairement. Une salle de 12h à 14h ? Hors de question. Nous avons donc réquisitionné un local pour notre organisation interne, et nous serons désormais visible, sans être pour autant identifiable.