Syndicats = caca
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Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesAnti-répressionAntifascismeContrôle social
L’Antisyndicalisme
Lorsqu’on vit au milieu des syndicalistes, on est comme tout imprégné de leurs arguments et il faut faire appel à son individualité pour réagir et pouvoir les réfuter.
Un syndicat n’est, pour moi, qu’un groupement de gens de toutes idées, imbus de toutes les religions, de fanatiques de toutes les politiques faisant la paix sur une question économique et croyant pouvoir agir sainement sur ce point alors qu’ils agissent imbécilement sur tous les autres. Le travail qui s’y fait n’est qu’un travail de réformes faisant durer la société actuelle. L’idée syndicaliste devient le dogme syndicaliste en dehors duquel il n’y a pas de salut.
Les soi-disants malins (des sots et des fourbes, bien souvent) y cultivent la politique et font repousser la science ; tâchent d’y arriver à tout prix. Une partie, par cette échelle cherche à monter aux mandats municipaux législatifs, prud’hommaux, au Conseil supérieur, etc. L’autre, et les libertaires ne dédaignent pas ce tremplin, se contente des mandats syndicaux, places à la Bourse du Travail, à la C.G.T., aux Fédérations différentes.
L’entrée au syndicat est marquée par la mise en livret immédiate, on est marquée sur le cahier public. On tombe sous l’autorité des lois de son milieu ; sous la surveillance des flics corporatifs.Toute l’action directe se manifeste (surtout en province où je me trouve) par des balades sentimentales, drapeaux en tête. Dans le cortège se dessine la marche en zigzags de sa majesté l’alcool. Cela ressemble à une procession cléricale ; on n’a rien à leur envier.
Si l’on demande à un ouvrier que signifie le chiffon porté si religieusement, il répond : « C’est le signe de ralliement dans les combats futurs. » L’avenir, toujours l’avenir ! Ils sont prêts, comme ceux du drapeau du régiment, à se faire trouer la peau pour le défendre.
Le syndicat ramasse de l’argent qu’il met à la caisse d’épargne, ou en placement d’Etat, consolidant sans le savoir les gouvernements qui maintiennent le servilisme ouvrier. Il en envoie à la C. G. T., pour faire vivre les délégués des délégués.
Je ne cherche pas à donner tous les arguments contre le syndicalisme dans cet article, d’autres le feront sans nul doute ; je cherche simplement à manifester l’opinion que beaucoup d’individus ont en province, mais qu’ils ne peuvent jamais formuler, ne sachant où la dire, où l’écrire.
A Brest, comme en tant d’endroits, on ne peut causer qu’en sacrifiant une partie de ses idées. Ce que je désirerais, c’est la formation d’un milieu libre, de Causeries populaires où tous les individus pourraient entrer, discuter leurs idées, leurs dogmes. Je crois qu’il en sortirait quelque logique. Il faudrait évidemment laisser la plus grande liberté d’entrée pour que beaucoup d’individus s’y intéressent. Trouvera-t-on une demi-douzaine d’hommes ayant assez de force afin de ne pas imposer « leur dogme » a priori, pour lancer ce travail dans notre ville.
LAUTROU
l’anarchie n°13, jeudi 6 juillet 1905.
Les Anarchistes & les Syndicats
Le Syndicalisme, celui à l’églantine et au drapeau rouge, est en vogue chez Populo.
Par décision votée par les antivotards de la C.G. du T. le syndicat fera de Populo un syndiqué conscient.
De partout des ordres du jour sont votés approuvant la tactique révolutionnaire-anti-votarde de la C. G. du T. « Les camarades qui sont partisans, etc… »
De partout on dit que la tactique de la C. G.du T. est éminemment anarchiste, les militants syndicalistes sont presque tous, paraît-il, des anarchistes. « Le syndicat est l’école de la révolte. »
Il convient de nous occuper de ce mouvement, d’étudier ce qu’il est, quels résultats il pourrait donner.
En effet, le syndicat, c’est l’école de la révolte. Un des militants syndicalistes, élu grâce à une majorité membre du Comité confédéral, explique clairement l’imbécillité de l’idée de majorité. Au syndicat, on apprend à Populo, fabricant de canons, de fusils, que la guerre et l’armée doivent disparaître ; on lui apprend aussi à discuter les prix de façon des fusils et des canons.
Au syndicat, on apprend à Populo, gardien de prison, que les hommes sont frères et on lui apprend aussi qu’il faut demander quelques sous de plus à M. le Ministre pour son service de chien de garde.
Au syndicat, on apprend à Populo fabricant d’autorité qu’il est idiot de voter mais on lui apprend aussi à voter pour savoir s’il est fatigant de travailler 10 heure par jour, s’il est utile de gagner 3 sous de plus ; s’ils ne craignaient pas de paraître trop … anarchistes, les militants syndicalistes feraient voter Populo pour savoir s’il est idiot de voter et Populo marcherait.
La Majorité a dit qu’il était fatigant de travailler 10 heures ou 12, elle aurait pu dire que c’était logique, Populo, le syndiqué conscient, se serait incliné.
Concluons de tout cela que les anarchistes doivent participer au mouvement ouvrier révolutionnaire, que le syndicat est bien l’école de la révolte !
Il convient de faire entendre nos voix, parfois gênantes, dans ce troupeau, ce bétail syndiqué et syndicaliste. Il convient que les anarchistes se déclarent nettement antisyndicalistes. Il est faux que le syndicat soit l’école de la révolte ; c’est, au contraire l’organisme d’adaptation au milieu, fabriqué par la bêtise des ouvriers. On y apprend le respect de la majorité, on y perpétue l’esprit de corporation, on y fait de la politique de métier.
Le syndicalisme, que de nombreux camarades ont considéré soit comme un but soit comme un moyen, perpétue l’abrutissement de la masse, nous devons le combattre.
Pour être un syndiqué conscient il faut faire abnégation de sa personnalité, être décidé à s’incliner devant la majorité. Un anarchiste dans un syndicat doit donc être un élément de désorganisation.
Maxime MARIO
l’anarchie N° 51, jeudi 29 mars 1906.
– Pourquoi je démissionne du syndicat
https://infokiosques.net/spip.php?article625
– Juin 1936 – Le Front populaire au secours du capitalisme français
https://infokiosques.net/spip.php?article95
– L’autonomie dans la lutte de classe suivi de Autonomie ouvrière et groupes autonomes
https://infokiosques.net/lire.php?id_article=638
– Qui a tué Ned Ludd ? Sur la naissance du syndicalisme et sur son utilité pour le pouvoir
https://infokiosques.net/lire.php?id_article=624
– Le nouveau mouvement ouvrier américain
https://infokiosques.net/lire.php?id_article=571
vive le patronat
syndicats = patronat du prolétariat
.
Contre le mythe autogestionnaire
https://infokiosques.net/spip.php?article805
rien que le titre montre la hauteur du débat
c’est pas le patronat ou l’état qui sont responsables de l’exploitation mais les syndicats
sans eux ce serait la révolution
belle analyse, on avait failli laisser passer l’ennemi principa!!!
Combat Syndicaliste n°436 – Eté 2018
Luttes syndicales
Fonctionnaires à la casse Après la SNCF et le rapport Spinetta, le rapport du CAP 22 pour la fonction publique. P 2 à 4
Et toi, t’es payé combien ? Contre les disparité de paye, la prise de conscience collective paye. P5
Dossier
Un Paysage de Mai 68 (fin) Mai 68, une situation démographique, politique, historique, qui change beaucoup de choses. P6 à 9
International
Corse
Allemagne
Kanaky
Maroc P 10 à 15
Pêle-mêle
Mujeres Libres, l’autonomie féministe (1) À son apogée, en 1938, Mujeres Libres regroupe plus de 20 000 femmes espagnoles. P 16 à 18
Culture
Mauvaises Mines.
Combattre l’industrie minière en France et dans le monde, Mathieu Brier, Naïké Desquennes, Z
Le sens des limites : Contre l’abstraction capitaliste, Renaud Garcia
Huit heures ne font pas un jour, Rainer Werner Fassbinder
Guantánamo Kid, l’histoire vraie de Mohammed El-Gorani, Jérôme Tubiana & Alexandre Franc P 19 à 23
Par ailleurs le Combat syndicaliste n°435 est téléchargeable à cette adresse : http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/juin.2018.pdf
Que crèvent les syndicats !
Mai 2016
26 avril 2016 : les salariés de la SNCF sont en grève à l’appel de plusieurs organisations syndicales pour protester contre la dégradation à venir de leurs conditions de travail d’exploitation, induite par l’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire.
La veille, des intermittents du spectacle avaient manifesté afin de protester contre la destruction programmée de leur régime d’assurance-chômage.
Jeudi 28 avril, ce sont, cette fois, les salariés du secteur public (et ceux de certaines boîtes privées) qui sont conviés – par une intersyndicale comprenant la CGT, FO, Solidaires et la FSU – à une grève et un défilé (bon enfant, si possible) contre la loi “Travaille !”.
À contrecoeur, poussés par leur base et devancés par l’initiative personnelle de trois de leurs adhérents, les syndicats précités avaient déjà été contraints d’appeler à manifester le 9 mars. Puis à appeler à la grève le 31 mars et le 28 avril et à des manifestations (sans grève) le 9 avril.
Ces diverses mobilisations ont un point commun : loin de s’inscrire dans la durée, elles sont hâchées menu en tranches de 24 heures maximum. Il est donc sûr qu’aucune d’entre elles ne débouchera, en l’état, sur le retrait des mesures contestées (sans même parler de toutes les autres, qui mériteraient également d’être combattues).
Il en sera ainsi tant que le rythme des luttes et leurs modalités seront décidés, non pas par les travailleurs eux-mêmes, mais par “leurs” syndicats. Ces derniers mettent sciemment en oeuvre des stratégies d’éparpillement des luttes, de sabotage des grèves, de démoralisation voire d’intimidation des travailleurs, etc.
Ainsi, bien des salariés, dès lors qu’ils sont un tant soit peu combatifs, ont déjà fait l’expérience de ce genre de situations confinant à l’absurde : devoir insister auprès d’une union locale pour que celle-ci relaye un banal courriel d’appel à la grève provenant pourtant de son syndicat national (est-ce si difficile que ça, de cliquer sur “envoyer”, vraiment ?) ; lire dans une prose syndicale que l’appel à la grève pour telle ou telle date n’est “pas ferme” (mais que signifie donc un appel mou à la grève ?) ; se voir reprocher de trop solliciter le syndicat (il y a pourtant pléthore de permanents syndicaux… sont-ils tous des emplois fictifs ?).
L’utilisation de ce genre de procédés dilatoires est assez ouvertement assumée par les syndicats, au point que leurs bureaucrates se payent le luxe de les présenter en temps réel à la presse bourgeoise. Ainsi, le bureaucrate en chef de la CGT-cheminots déclarait-il il y a quelques jours :
“Une manifestation nationale, sans grève, est aussi proposée le 10 mai (NDLR : qui, à part un permanent syndical, peut ne pas voir le problème à manifester sans faire grève un jour en pleine semaine ?) […] Un mouvement plus ferme (NDLR : moins mou, moins tendre, donc ?) pourrait (NDLR : notez l’emploi du conditionnel) être envisagé si après ces séquences il n’y a pas de réponse concrète à notre demande d’ouverture de réelles négociations prenant en compte les propositions alternatives des organisations syndicales.”1
En matière de crapulerie syndicale, ce bureaucrate cégétiste n’a, certes, rien à envier à ses homologues jaune vif de la CFDT et de l’UNSA. Ces derniers ont ainsi fait de la séparation des différentes luttes en cours une condition sine qua non de leur participation à la grève du 26 avril à la SNCF2. La cégète a accepté cette exigence. Quand, toute honte bue, le bureaucrate précité de la CGT ose évoquer le 26 avril comme “une nouvelle étape de la mobilisation”3, il faut donc évidemment traduire ainsi : “une nouvelle étape de la démobilisation”.
Dans les ministères économiques et financiers4, où les taux de grévistes peuvent historiquement être élevés, l’actuelle tambouille syndicale est tout aussi indigeste. Pour les petits et grands bureaucrates, il semble surtout urgent d’en faire moins que le minimum (dont on dit pourtant souvent qu’il est “syndical”) en terme d’information des agents… En vertu de quoi ceux-ci sont encore nombreux à ignorer que, s’ils souhaitent se mettre en grève, ils sont couverts par plusieurs préavis (CGT et Solidaires notamment) déposés mi-mars et courant – a minima – jusqu’à mi-mai. Ces préavis n’ont, il est vrai, guère été relayés par les permanents, ni même parfois par les syndicalistes-de-base (si chers à tous ces dinosaures trotskystes, qui croient encore à une possible gauchisation des syndicats comme d’autres croiraient au Père Noël). Il faut certainement en conclure que lesdits préavis de grève ne sont “pas fermes”, voire carrément très tendres. Ici comme partout ailleurs, la riposte des travailleurs devra, elle, être saignante si elle se veut victorieuse… Saignante ET antisyndicale.
Pour aller plus loin :
Benjamin Péret & Grandizo Munis, Les syndicats contre la révolution (1952)
CORALE, Capitalisme, syndicalisme, même combat (1974)
James Schenkel, Bureaucrates et manipulateurs, du balai ! (1984)
Références :
[1] http://www.liberation.fr/france/2016/04/24/greve-a-la-sncf-mardi-les-previsions-de-trafic_1448350
[2] Ibid.
[3] http://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/sncf-appel-la-greve-de-tous-les-syndicats-mardi-26-avril-4171276
[4] Pourtant stratégiquement intéressants en cela qu’ils chapeautent des administrations exerçant des missions essentielles pour tout État, à commencer par la collecte des taxes et impôts… pecunia nervus belli
https://garap.org/communiques/communique48.php
que crévent les anars complices du capital en Espagne en 36.
avec leur participation compléte et absolue au gouvernment capitaliste.
cnt syndicat caca !!
l’absolutisme sans pouvoir est un capitalisme masqué .
“les femmes sont aujourd’hui les égales des hommes du fait de leur égale exploitation au travail”
“le passage du travail domestique au travail salarié met les femmes à égalité avec les hommes dans la mesure où désormais chacun doit vendre sa force de travail pour pouvoir survivre. Il s’agit d’un passage d’une aliénation (travail domestique) à une autre (travail salarié), les deux pouvant d’ailleurs très bien cohabiter. Hommes et femmes sont devenus égaux dans l’aliénation”
https://garap.org/communiques/communique63.php
Au départ curiosité presque risible ce courant aussi étonnant que marginal tente aujourd’hui d’exister. Déjà des intellectuels de supermarché pseudo libertaires comme Onfray ou Michéa ont servi de caution nanar au racisme mainstream. Il y a bien sûr des franchouillards à la FA qui dès le « bal tragique cher Charlie » s’étaient mis du coté des tirailleurs xénophobes armés de crayon, au garde-à-vous, en vociférant à qui voulait l’entendre leur soutien sans faille. On voit aussi des groupes paillards de la CGA (le groupe Albert Camu, ca ne s’invente pas) qui prennent le même revers. Ils ont décidé de créer l’Organisation Anarchiste l’OA est désormais l’organisation officielle des nanarchistes islamophobes et qui s’assument comme tel. C’est donc dans cette atmosphère d’apéro saucisson pinard que nos explorateurs des théories farfelues entendent se lancer dans l’ultime croisade.
Mais, bien que moins nombreux, les plus braillards et de loin les plus amusants, se sont les fantaisistes qui prétende émerger de « l’autonomie radicale » : non fides, discordia, vostanite, garap et racialisateur go home, Ravage édition, Des ruines… les plus téméraire, la posture de la radicalité verbale leur servent de démarcation presque aristocratique. Même si ils multiplient les publications et les coquille vide pour se donner les apparats d’être autre chose qu’un microcosme groupusculaire, personne n’est dupe… ils sont 4 pelés à se ronger l’os nerveusement.
On pourrait évoquer les cautions intellectuel de la démarche tel que les dépouilles du situationnisme tendance réactionnaire chiant, le florilège de blog culturalo-libertaire ou autres « écrivains libertaire » à la réputation sulfureuse. Tous aiment à se rouler dans la haine ethnocentriste dés qu’ils peuvent en avoir l’occasion. L’audience des ces zigotos a été démultiplié depuis qu’ils ont su s’adonner au populisme le plus immonde…
Mais qu’est ce qu’il leur a pris ? Comment ces micro-sectes qui jusque la n’avait que la réputation d’apathiques asociaux ou d’arrivistes basique ont pu dériver vers le populisme ? La misanthropie constituait le minimum de la panoplie des anarcho-tristes et autres gaucho-chiants (bien au delà de ce petit groupe malheureusement) mais le nouveau style verse maintenant dans le populisme crasse. On espère que la mode va tourner et qu’on verra les singes savants et leurs perroquets adopter de nouveau déguisements moins nauséabonds. Comment peuvent t’ils distorsionner une pensée anarchiste ou communiste plutôt connu pour son ouverture aux autres en une arme de xénophobie ? Il fallait en effets des argumentaire solide à leur saillis littéraire abondante.
• Etre contre l’islamophobie c’est soutenir l’Islam des ayatollahs des frères musulmans et du CCIF, la culturalisassions du débat politique, c’est faire le jeu du « retour du religieux » et de son obscurantisme, c’est encourager Daesh. C’est se faire l’ennemi des communistes et anarchistes ou autres critiques vis-à-vis de l’islam dans des pays de culture musulmane. C’est une hérésie a l’orthodoxie athéiste a la quelle il faut croire…
• Entre contre le racisme c’est reconnaitre l’existence des races, c’est être « racialiste » c est soutenir le PIR, c’est abandonner la lutte de classe au profit d’une posture victimaire et acritique qui n’existe pas en vrai car les races n’existe pas… C’est être l’idiot utile de SOS racisme. C’est abandonner la critique de l’exploitation au profit de la critique intégrationniste de la discrimination, c’est sombrer dans l’essentialisme des heures les plus sombres.
• Etre contre l’impérialisme c’est soutenir les Khmer Rouge, Poutine et Bokassa c’est abandonner la lutte de classe au profit d’une posture victimaire et a critique du « colonisé » qui n’existe pas en vrai car l’impérialisme n’existe pas… la division internationale du travail non plus… C’est soutenir les états, les partis et les chefs de guerre du tiers monde.
L’auto organisation / autonomie des prolétaires immigrés doit elle être, selon eux, encadré par des civilisateurs anarcho-gauchiste sans origine ni identité car universels. Cette posture ne reflète en réalité que leur propre « ethnocentrisme qui s’ignore » sous les apparats de « l’universalisme abstrait ». Ils défendent, en somme, l’identité universelle du progrès conquérant. Leur seule « critique », leur unique différence d’avec la pensée dominante ce serait que les frontières et catégories des états, cultures ou religions divisent la sacro-sainte humanité universelle. Des modernistes de gauche qui en somme apparaissent comme l’appendice libertaire d’un racisme larvé et somme toute banal.
PS : Les milieu anarchistes , autonomes ( et bien sur les milieux gauchistes et la gauche du capital par extension) serait selon nos détracteurs, remplis de pro religieux, d’ identitaristes, de communautaristes et de « racialistes » (il faudrait se méfier tout particulièrement des « racialistes » noirs et arabes comme des anarcho gauchiste qui les soutiendrait… ) Il est évident que la nature obsessionnelle de l’accusation les pousse à combattre des fantômes qui n’existe que dans leur tète. Ils sont inquiets, font des scandales dans des squats, des réunions ou des fêtes, obséder par le moyen de provoquer un conflit, de dépister et de condamner… Ils font des procès en sorcellerie a toutes et tous. C est une inquisition sans les moyens de l’être… En s’attaquant à tout le milieu autonome, ils ne s’y sont pas fait des amis. Le fait est que tout le monde déteste les anarcho-identitaires. Bien sur, personne ne participe a leurs débats « ouvert », a leur tentative de « médiation » par peur d être assimilé a eux voir même d’apparaitre comme trop complaisant. En somme ils se brouillent tout les jours un peu plus avec le peu de gens qui les considèrent autrement que comme de simple raciste à éviter.
https://www.infolibertaire.net/surfer-sur-les-vaguelettes-de-la-beauferie-nanarcho-identitaire/
N’en doutez pas si le parti bolchevique renaît de ses cendres à la faveur de la prochaine guerre mondiale et que je suis nommé commissaire du prolétariat à l’information, je ferai nommer Paulo à la place de David Pujadas. Méfiez-vous cependant, si l’information se met à servir les trusts capitalistes à l’étranger, je la supprimerai.
Radioman Paulo a un incontestable brio dans sa façon de poser les questions aux « minorités » auxquelles il donne enfin la parole, une façon sur sa radio perso VOSSTANIE, de les flatter en n’ayant pas l’air de se foutre de leur gueule (et il est pervers), chose que n’oserait pas le nain de France 2. Il sait flatter, relancer en tortillant du cul avant de se prendre pour un grand DJ en interrompant la conversation pour glisser l’intermède musical qui sied si bien aux « grandes » (radios). L’animateur radioman bénévole, si imprégné de ses maîtres penseurs Barrot/Clouscard/Michéa, ne déroge pas à sa formation anarcho-autodidacte en bafouillant auprès de ses « interlocutants » (pour ne pas dire interlocutés) qu’il faut recréer du « lien social ». Et ils sont séduits les caves qui s’imaginent sur un grand plateau radio avec des milliers d’écoutants. Ils en redemandent. Après le quarteron maritime régionaliste « la mouette enragée », un bouffon de l’OCL en mission chez Peugeot, papy Charles Reeve le conseillant insoumis portugais, voici voilà : le Groupe d’Action pour la Recomposition de l’Autonomie Prolétarienne, acronyme (comme a dit le cultivé Paulo) GARAP pour les quelques intimes. N’ayez crainte brave gens, il ne s’agit ni des GARI ni d’un méchant groupe armé clandestin mais d’un GARAGE à quelques intellectuels déclassés[1], certes des garapins plus intelligents que la moyenne des troupes de base du gauchisme, mais guère éclairés en histoire du communisme et assez penauds dans la pratique politique. Mais ne soyons pas trop méchants, les jeunes conscients en politique maximaliste sont une rareté à notre époque. Nos garagistes sont en effet plein de bonne volonté, aptes à la modestie, capables de pertinentes réflexions quoique ponctuelles sans cadre théorique autre qu’un soi-disant matérialisme dialectique plus anarchisant que marxisant, plus activiste que capable d’innovation théorique plus à l’affût d’une modernité qui sent le rance. Mais laissons travailler notre dynamique radioman à la voix chaude et rassurante, jamais agressif quoique souvent mielleux. Et remerciez-moi je me suis fadé les quatre heures que dure l’interview, comme 89 personnes avant moi sur You Tube.
https://proletariatuniversel.blogspot.com/2014/07/un-groupe-de-garapins-sponsorise-par.html
– Textes sur le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme
– I Sources, Pouget, Griffuelhes, Yvetot Les sources syndicales Le retour aux sources : Le syndicalisme révolutionnaire Droit syndical Action directe Sabotage, grève générale révolutionnaire Boicottage Action directe et finalité Réflexions supplémentaires
– II Monatte versus Malatesta
– III Les soviets et les conseils
Résolutions de la I conférence des anarcho-syndicalistes Rapport sur les conseils d’usine et d’atelier
– IV Les revendications spontanées anti-totalitaires
– V Les positions dans la CNT espagnole des années 20-30 :
Salvador Seguí Le chômage Le terrorisme Système du vote syndical au congrès de Saragosse Les permanents Les tendances dans la CNT, la FAI Le parti syndicaliste
– VI La CNT redémarre
– VII Critiques de l’anarcho-syndicalisme et du syndicalisme
Nettlau, Abad de Santillán, Berneri,1968, Gómez Alfredo, Bookchin, Pannekoek, Péret et Munis
– AS-SR Interprétation des textes
– AS-SR point de vue actuelle à discuter (sous la responsabilité de Frank Mintz septembre 2003)
Textes sur le syndicalisme révolutionnaire et l’anarcho-syndicalisme
http://www.cnt-f.org/anarcho-syndicalisme-et-syndicalisme-revolutionnaire.html
c’est mimi de taper sur le garap et vosstanie
mais avec un raciste macho comment dire ?
http://www.mondialisme.org/spip.php?article1934
mieux vaut les critiquer sur des passages des émissions et de leurs écrits comme ci dessus
aller chercher coleman comme exemple de débat honnête c’est de la provoc
il nous laissé ici des souvenirs impérisables
https://nantes.indymedia.org/articles/32296
https://nantes.indymedia.org/articles/32302
https://nantes.indymedia.org/articles/32335
syndicats = caca
anars = connars
quand le dernier syndicaliste aura été pendu avec les tripes du dernier anar l’humanité sera enfin heureuse et le prolétariat enfin libéré