Nous ne serons pas les chiens de garde de l’État !
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Catégorie : Global
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Qui aurait cru qu’un gilet suffirait à ébranler l’État ?
Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : “ne nous écrasez pas” ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d’ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s’inspirent à leur manière des occupations d’usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.
Le mouvement des Gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses “réformes”, seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l’État, de l’économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s’organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.
Confronté à ce mouvement, l’État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d’”extrême fermeté” viennent d’être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s’efforcent par tous les moyens de discréditer les Gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une “foule haineuse” qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L’État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les Gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des “barbares” et des “gilets bruns”. L’un d’eux vient même de féliciter la police pour avoir “sauvé la République” !
Beaucoup d’universitaires, d’intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d’artistes s’en sont tenus jusqu’à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l’extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C’est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les Gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.
Il s’agit certes d’un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l’objet de tentatives d’infiltration et de récupération de la part de l’extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d’une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l’ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des Gilets Jaunes accusés de “trahison”, nous contestons l’usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l’écrivait Brecht, « On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l’enserrent ».
Le mouvement des Gilets Jaunes est né d’une exigence d’égalité et de justice, d’une protestation contre la destruction du “modèle social français” et la précarisation de larges couches de la population, encore accélérées par les réformes d’inspiration néo-libérale menées au pas de charge et sans concertation par Emmanuel Macron. Ce mouvement témoigne d’une demande de reconnaissance, de la volonté d’être écouté et respecté, face à l’arrogance méprisante d’un gouvernement de technocrates qui se jugent « trop intelligents, trop subtils » pour être compris par un peuple d’« illettrés », de gens « qui ne sont rien ».
En partant d’une révolte anti-fiscale, le mouvement des Gilets Jaunes a connu une politisation rapide qui s’est effectuée en dehors de tous les partis. On a assisté à l’émergence de revendications radicales portant sur les institutions et l’exercice du pouvoir. En se référant aux traditions historiques de la Révolution française (cahiers de doléances, appel à des États Généraux, “marche des femmes”…), les Gilets Jaunes ont réveillé l’idée de citoyenneté active fondée sur la compétence du peuple. On commettrait une grave erreur en condamnant comme “populistes” ou réactionnaires leur revendication de “référendum d’initiative citoyenne” ou l’appel des Gilets Jaunes de Commercy à créer partout des “comités populaires” de citoyens et à les fédérer dans une “assemblée des assemblées”.
L’exigence d’une expression directe de la volonté populaire, la revendication d’un contrôle des élus par leurs électeurs qui les soumettrait à un mandat impératif et révocable : tout cela appartient à la tradition démocratique et révolutionnaire, depuis les Sans-Culottes, la Révolution de 1848 et les Communards jusqu’aux Conseils ouvriers du XX° siècle. Le refus de toute délégation de pouvoir qui caractérise la plupart des Gilets Jaunes s’inscrit dans la même tradition, celle de la démocratie radicale et libertaire, ravivée par la mémoire des révoltes trahies.
Aujourd’hui, le mouvement des Gilets Jaunes est à la croisée des chemins. Même s’il ne doit pas être surestimé, le risque existe que l’extrême-droite arrive à lui imposer son orientation autoritaire, haineuse et xénophobe. C’est la responsabilité historique de la gauche de ne pas lui laisser le champ libre.
Pour toutes ces raisons, nous appelons les universitaires, les intellectuels et les artistes fidèles aux idéaux d’émancipation à soutenir activement les Gilets Jaunes, à relayer leurs revendications et à les rejoindre dans la lutte.
Ce texte est une pétition ouverte, pour la signer cliquer ici.
https://www.change.org/p/le-peuple-solidarité-des-universitaires-des-intellectuels-et-des-artistes-avec-les-gilets-jaunes
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120119/nous-ne-serons-pas-les-chiens-de-garde-de-letat
Naïm Aït-Sidhoum, cinéaste
Karen Akoka, maitresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
Michel Andrieu, cinéaste
Armelle Andro, professeure de démographie.
Hervé Amiot, doctorant en géographie, Paris
Jean-Loup Amselle, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
Fabien Archambault, Université de Limoges
Valerie Arnhold, doctorante en sociologie et ATER à l’Université Paris Dauphine
Stéphane Arnoux, cinéaste
Nicolas Aude, ATER en littérature comparée, Université de Lille
Michel Barthélémy, Sociologue, CNRS, Paris
Yves Baumgarten, professeur de philosophie en lycée
Stéphane Beaud, sociologue, université de Poitiers
Emma Ben Abdallah, Doctorante en droit, Université Lumière Lyon 2
Maxime Benatouil, militant à l’Union juive française pour la paix
Judith Bernard, metteure en scène, enseignante
Alain Bertho, anthropologue, université de Paris 8
Bertrand Binoche, professeur de philosophie à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Thierry Boissière, anthropologue, Université Lumière Lyon 2
Robert Bonamy, maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes et éditeur
Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS
Mathieu Bonzom, MCF en anglais, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Anne Bory, sociologue, Université de Lille
Jean-Claude Bourdin, philosophe, professeur émérite à l’université de Poitiers
Hugo Bouvard, ATER en science politique, Université Paris-Dauphine
Gérard Bras, professeur de philosophe, Paris
Thibaut Brouillet, MCF en psychologie cognitive, Université
Nicolas Brusadelli, enseignant et doctorant en sociologie, Université de Picardie
Muriel Buff, militante féministe
Fanny Bugeja-Bloch, maîtresse de conférences en sociologie, Nanterre
Élise Bulatovi?, professeur d’espagnol, Bordeaux
Nawar Bulbul, acteur et metteur en scène
Pascal Buresi, CNRS, EHESS
François Burgat, politologue, Aix-en-Provence
Pierre-Yves Cadalen, doctorant en science politique, CERI Sciences Po
Natacha Calandre, humanitaire, chercheure associée à l’EHESS
Juan Sebastian Carbonell, docteur en sociologie, Paris 1
Zoe Carle, docteure en littérature comparée
Vanessa Caru, CNRS.
Manuel Cervera-Marzal, sociologue, Université d’Aix-Marseille
Vincent-Arnaud Chappe, sociologue, chercheur au CNRS
Julie Chapuis, docteure en études politiques de l’EHESS
Martine Charageat, historienne, Université de Bordeaux
Alice de Charentenay, docteure en littérature française, Paris 1
Samia Charkioui, docteur en cinéma, cinéaste, Université Jean Jaurès, Toulouse
Charlène Charles, sociologue
Olivier Christin, historien, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, Paris
Guillaume Christophel, musicien
Isabelle Clair, chargée de recherche au CNRS
Hadrien Clouet, chercheur postdoctorant, sociologue
James Cohen, Professeur, Monde anglophone, Sorbonne Nouvelle Paris 3
Yves Cohen, historien, directeur d’études à l’EHESS
Jean-Baptiste Comby, sociologue, maître de conférences à l’université Paris 2
Fanny Cosandey, Historienne, enseignante-chercheuse à l’EHESS
Clément Coste, MCF Économie, Sciences Po Lyon
Florent Coste, MCF en littérature médiévale à l’université de Lorraine
Pierre Dardot, philosophe, professeur en classes préparatoires, Paris
Sébastien Dalgalarrondo, sociologue, CNRS
Laurence De Cock, historienne
Marc-François Deligne, Vidéaste
Alizée Delpierre, doctorante en sociologie, CSO
Lou Desideri, étudiant en master de sociologie à l’université Aix-Marseille
Jean Baptiste Devaux, Doctorant en science politique, Sciences PO Lyon
Florent Di Meglio, Maître assistant, MINES ParisTech
Nicolas Dot-Pouillard, chercheur en science politique, Beyrouth
Yohann Douet, Docteur en philosophie
Yann Dourdet, Professeur de Philosophie au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec
Vitalina Dragun, étudiante en sociologie à l’ENS Cachan
Marnix Dressen-Vagne, Professeur de sociologie, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines
François Dumasy, maitre de conférences en histoire
Bounouar El Hadi, doctorant en géopolitique, IGF
Corine Eyraud, sociologue, Aix-Marseille Université
Guillaume Fafiotte, comédien
Jules Falquet, féministe et maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris 7 -Denis Diderot
Héloïse Faucherre-Buresi, élève-professeur ENS, Lyon
Georges Y. Federmann, psychiatre, Strasbourg
Nehara Feldman, Maîtresse de conférences, Chercheuse au CNRS
Mathieu Ferradou, enseignant, doctorant en histoire, Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jérémie Ferrer-Bartomeu, historien, université de Tours
Christian Ferrié, enseignant de philosophie, Strasbourg
Franck Fischbach, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
Jérémie Foa, MCF Histoire, Aix-Marseille
Juliette Fontaine, doctorante en science politique à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Sabine Fortino, sociologue, MCF a l’université Paris Nanterre
Arnaud Fossier, historien, Université de Bourgogne
Tristan Fournier, sociologue, CNRS
Jonathan Friedman, anthropologue, Directeur d’études à l’EHESS
Leïla Frouillou, mcf sociologue à Paris Nanterre
Chiraz Gafsia, Architecte-Urbaniste
Lise Gaignard, psychanalyste
Rahma Gallala, Interprète médiatrice, diplômée en sociologie à Aix-Marseille Université
Claire Gallien, Maitresse de conférences, Université Paul Valéry Montpellier 3
Fanny Gallot, historienne
Édouard Gardella, sociologue, CNRS
Sébastien Garnier, doctorant en histoire, EHESS
Florent Gaudez, Professeur de Sociologie, Université Grenoble Alpes
Jérémie Gauthier, sociologue, Université de Strasbourg
Fanny Gayard, metteure en scène de théâtre
Laurent Gayer, politiste, CNRS/CERI-Sciences Po
Vincent Geisser, chercheur au CNRS
Julie Gervais, politiste, université Paris 1
Mehdi Ghouirgate, MCF d’arabe et directeur du département des études Arabes de l’université Bordeaux-Montaigne
Laurence Giavarini, MCF en littérature du XVIIe siècle
Alain Gigandet, maître de conférences honoraire à l’université Paris-Est Créteil
Charlotte Girard, maîtresse de conférences de droit public, Université Paris Nanterre
Caterina Giusa, doctorante en sociologie, Université Paris 13
Fabienne Godet, réalisatrice de cinéma
Aurelie Gonnet, doctorante en sociologie
Anaïs Goudmand, docteure en sciences du littéraire
Sarah Gould, MCF, Paris 1-Pantheon Sorbonne
Maurizio Gribaudi, Directeur d’études, EHESS
François Guedj, professeur d’histoire-géographie, Cité scolaire Paul Valéry (Paris 12e)
Soraya Guénifi, mcf en histoire à l’université paris 1 Panthéon Sorbonne
Alain Guéry, historien, retraité directeur de recherches au CNRS
Jeanne Guien, musicienne et doctorante en philosophie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ATER Aix-Marseille Université
Fabrice Guilbaud, Maître de conférences, Université de Picardie Jules
Verne, Amiens
Etienne Guillaud, docteur en sociologie, enseignant à l’Université de Bretagne Occidentale, Brest
Ozgur Gun, Économiste
Elie Haddad, historien, chercheur au CNRS
Abdellali Hajjat, maître de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
Sari Hanafi, Professor American University of Beirut
Hugo Harari-Kermadec, économiste, ENS Paris-Saclay
Samuel Hayat, science politique, CNRS
Benoit Hazard, anthropologue
Jacqueline Heinen, Professeure émérite de sociologie, Université Versailles-St-Quentin-en-Y. / -CNRS
Camille Herlin-Giret, chargée de recherche CNRS
Susanne Hildebrandt, politologue, Strasbourg
Vincent Houillon, professeur de philosophie en classes préparatoires, Le Raincy
Emmanuel Hyvernat, poète et ingénieur de projets sociaux et environnementaux, Ain
Florence Ihaddadene, post-doctorante en sociologie, Université Paris-Ouest Nanterre
Nicole Jacques-Lefèvre professeur émérite de littérature française à l’Université Paris Ouest Nanterre
Chantal Jaquet, philosophe, professeure à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Nicolas Jaoul, anthropologue au CNRS
Fanny Jedlicki, Maîtresse de conférences en sociologie à l’université du Havre
Florence Johsua, maîtresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre
Adrien Jouan, doctorant en sociologie, Université de Montréal
Solenne Jouanneau, IEP Strasbourg
Mehdi Belhaj Kacem, philosophe et écrivain
Célia Keren, MCF en histoire contemporaine, Sciences Po Toulouse
Annick Kieffer, Ingénieure de recherche CNRS, retraitée
Nicolas Klotz, cinéaste
Aurore Koechlin, sociologue
Jessica Kohn, docteure en histoire, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle
Marie Kortam, sociologue
Taher Labadi, post-doctorant, Université Aix-Marseille
Mickaël Labbé, maître de conférences à l’université de Strasbourg
Denis Lachaud, écrivain
Pierre Laforgue, professeur de Littérature française Bordeaux-Montaigne
Aude Lancelin, autrice, directrice de publication Le MédiaTV
Sylvain Laurens, EHESS
Christian Laval, professeur de sociologie à l’université de Paris-Ouest Nanterre
Jérôme Lèbre, professeur de philosophie, Paris
Vincent Lebrou, docteur en science politique, université de Strasbourg
Gildas Le Dem, journaliste
Laurent Lederer, comédien
Christophe Le Digol, politiste, Université Paris Nanterre
Remi Lefebvre, professeur, université de Lille
Brice Le Gall, doctorant en sciences sociales
Yann Le Lann, Mcf université de Lille
Benjamin Lemoine CNRS – université paris Dauphine
Alice Leroy, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’université Paris-Est Créteil
Antoine Lévêque, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon
Wenceslas Lizé, Maître de conférences en sociologie, Université de Poitiers
Iris Loffeier, docteure en sociologie (Aix-Marseille)
Emir Mahieddin. Anthropologue au CNRS
Pascal Maillard, enseignant à la Faculté de Lettres de l’université de Strasbourg
Jérémie Majorel, MCF en lettres modernes à l’Université Lyon 2
Chowra Makaremi, anthropologue
Paul Malisani, docteur en mathématiques appliquées
Claude Malon, historien, Le Havre
Christelle Manifet, MCF, sociologie, Université Toulouse 2
Dominique Manotti, romancière
Julie Marquet, docteure en histoire, Université Paris Diderot
Gaël Martin, critique de cinéma
Céline Martin, historienne, Université Bordeaux-Montaigne
Jérôme Martin, professeur d’histoire-géographie, Lycée général et technologique
Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite CNRS
Sarah Mazouz, CNRS
Daniel Meier, politiste, chercheur associé, Sciences Po Grenoble
Lamia Mellal (ITRF) IREMAM, Aix-en-Provence
Juliette Mengneau, docteure en sociologie
Delphine Mercier, Sociologue, CNRS
Jean-Philippe Milet, professeur de philosophie, Paris
Claude Millet, professeure de littérature à l’université Paris 7-Denis Diderot
Estelle Miramond, doctorante en sociologie et genre à l’université Paris 7 -Denis Diderot
Adèle Momméja, chargée de recherche au CNRS
Sylvie Monchatre, sociologue, professeure à l’Université Lumière de Lyon 2
Héloïse Morel, journaliste scientifique
Clément Mouhot, professeur de mathématiques, Université de Cambridge
Francois-Xavier Nerard, MCF histoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Catherine Neveu, Directrice de recherche (CNRS-EHESS), Présidente du Conseil scientifique du GIS Démocratie et Participation
Olivier Neveux, enseignant-chercheur, ENS Lyon
Bernard Noël, écrivain
Pierre Odin, politiste CERI Sciences Po
Julie Pagis, sociologue, CNRS
Ugo Palheta, sociologue, université de Lille
Christophe Parnet, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon
Sylvain Pattieu, Maître de conférences en histoire, université Paris 8, écrivain
Frédérique Pelletier, professeure d’espagnol
Elisabeth Perceval, cinéaste
Patrick Pérez, MCF, Sociologue, CNRS
Clément Petitjean, doctorant en sociologie, UVSQ
Johann Petitjean, maître de conférences en histoire, Université de Poitiers
Serge Pey, poète
Michel Pialoux, sociologue, Cessp/EHESS
Caecilia Pieri, historienne, Ifpo Beyrouth
Jean-Marie Pillon Sociologue, Paris Dauphine
Marie-Pierre Ponpon, Université de Strasbourg
Martin Pontier, doctorant en sociologie, LEST-Cnrs, Aix-en-Provence
Tristan Poullaouec, sociologue, Université de Nantes
Marie-Christine Pouchelle, anthropologue, directeur de recherches émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
Nicolas Puig, chercheur CNRS
Olivier Quéré, mcf science politique, Université de Haute Alsace
Laura Raim, journaliste
Tancrède Ramonet, producteur, réalisateur et musicien
Candice Raymond, historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Serge Raymond, psychologue hospitalier honoraire, Ville-Evrard
Quentin Ravelli, Chercheur CNRS
Gianfranco Rebucini, anthropologue
Rachel Renault, Mcf en histoire, Le Mans
Jean Renoir, chercheur associé au CNAM
Eugenio Renzi, professeur de philosophie et de cinéma au Lycée Bellevue du Mans
Zofia Rieger, pianiste et comédienne, Paris
Michèle Riot-Sarcey, historienne, professeure émérite à l’université Paris 8, Saint-Denis
Constance Rimlinger, doctorante en sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
Jacob Rogozinski, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
Frédéric Roux, professeur agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie
Alexis Roy, anthropologue, CNRS
Arnaud Saint-Martin
Julien Salingue, docteur en science politique
Nicolas Sallée, sociologue, Université de Montréal (Québec, Canada)
Michel Samuel, Maître de Conférences en Anthropologie, université Paris 8
Simon Sarlin, maître de conférences en histoire, Université Paris Nanterre
Pierre Sauvêtre, MCF en sociologie à l’Université Paris-Nanterre
Claire Savina, arabisante
Frédéric Sawicki, professeur de science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sbeih Sbeih, post-doctorant
Valentin Schaepelynck, Maître de conférences, Université Paris 8
Régis Schlagdenhauffen, sociologue, EHESS
Marion Schumm, docteure en philosophie, enseignante en lycée
Patrick Simon, démographe, revue Mouvements
Sélim Smaoui, docteur en science politique
Bradley Smith, MCF en études anglophones, Université Paris Nanterre
Thomas Sommer-Houdeville, Docteur en Sociologie
Hélène Stevens, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Poitiers
Sonia Taleb, doctorante en histoire
Julien Talpin, chargé de recherche au CNRS (Université de Lille)
Federico Tarragoni, maître de conférences en sociologie à l’université Paris 7-Denis Diderot
Louise Tassin, doctorante en sociologie, ATER à l’EHESS
Julien Théry, historien, université Lyon 2-Lumière
Arnaud Tomès, enseignant de philosophie, Strasbourg
Annie Topalov, psychanalyste
Christian Topalov, sociologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne
Maryse Tripier, sociologue, professeur émérite de l’université Paris-Diderot
Marie Van Effenterre, doctorante en anthropologie
Yves Vargas, professeur honoraire de philosophie, Paris
Daniel Veron, sociologue
Thomas Vescovi, chercheur indépendant en histoire contemporaine
Victor Violier, doctorant en science politique, Université Paris Nanterre
Claire Vivès, Sociologue, Centre d’études de l’emploi et du travail
Elise Voguet, historienne, CNRS
Christophe Voillot,maître de conférences en science politique,Université Paris-Ouest Nanterre
Sophie Wahnich, historienne, Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris
Olenka Witjas, responsable pédagogique
Pierre Zaoui, maître de conférences en philosophie à l’université Paris 7-Denis Diderot
David Zerbib, philosophe, Paris
La bourgeoisie intellectuelle de gauche et de droite unie derrière Macron ! Ni Gauche ni Droite, le fascisme est en marche !
Alors, là, oui, c’est du beau.
Des universitaires, chercheureuses, … Appeler sans plus de critiques à rejoindre un mouvement qui réclame beaucoup de réduire le périmètre de l’état (dès élu-es à ce que ce mouvement considère comme ‘inutile’).
Mais demandez plutôt à Macron, il ne rêve que de ça, une recherche financée par le privé, des université aux tarifs US, ça commence toujours par les plus faibles du système (les étranger-es), avant de se propager aux autres. Et cette saleté de RIC (inapplicable en l’état sans risques de guerre civile).
Pendant ce temps les bourgeois se gavent de dividendes et la rentabilité de l’immobilier augmente.
Maintenant si quelqu’un-e se sent de noyauter les GJS pour changer la cible, bon courage.
mais qu’est-ce qu’on s’en branle des intellectuels ? merde, virez cet article de merde d’indy, que ça reste sur mediapart franchement…
c’est plus dans tes cordes que Médiapart
ou alors dans les “débats” de Macron, tu pourras te défouler contre les gilets jaunes
Jean Quatremer, grand pourvoyeur de « fake news » sur les gilets jaunes
C’est peu dire que certains journalistes ne portent pas le mouvement des gilets jaunes dans leur cœur. Les raisons peuvent en être nombreuses : antipathie vis-à-vis de la contestation sociale, mépris de classe, ou encore réaction corporatiste face aux critiques virulentes des médias. Jean Quatremer figure parmi les journalistes en vue qui ont exprimé le plus bruyamment leur aversion à l’égard du mouvement. Au risque de faire précisément ce que reproche l’élite journalistique aux gilets jaunes : relayer des fausses informations – des « fake news ».
Dès les débuts du mouvement des gilets jaunes, le correspondant de Libération à Bruxelles n’a pas manqué une occasion de faire connaître, via Twitter, l’étendue de son mépris à l’égard du mouvement des gilets jaunes. Ces derniers sont d’abord qualifiés de « beaufs », voire de « beaufs d’extrême-droite »…
voir l’article :
https://www.acrimed.org/Jean-Quatremer-grand-pourvoyeur-de-fake-news-sur